Caen : le sadique qui torture des chats condamné après 17 nouvelles plaintes
Il avait été condamné lors d'une première audience, il a pris le maximum suite à un nouveau procès après 17 nouvelles plaintes dont 13 particuliers.
Un ingénieur de 50 ans a écopé de deux ans de prison dont un an avec sursis et une mise à l'épreuve de trois ans, pour avoir torturé de manière particulièrement perverse des chats dans une zone au nord de Caen.
A la barre, le quinquagénaire sadique s'est de nouveau confondu en excuses. "Je suis sincèrement désolé, j'ai moi-même un chien que je considère comme notre enfant". Il a utilisé les même arguments pour sa défense que lors d'un précédent procès où il avait été condamné à 18 mois de prison (la moitié avec sursis): il évoque un effet secondaire du Requip, un traitement contre la maladie de Parkinson. Or le médicament est connu pour ses effets secondaires étranges comme l'addiction aux jeux d'argent ou au sexe. L'accusé assure que la substance a été pour lui un "amplificateur du phénomène", à savoir son goût pour la torture de félins.
Au tribunal, les détails des sévices qu'il faisait subir aux bêtes sont sordides. "Avant le travail, après le travail, pendant la nuit j'étais en chasse". Son mode opératoire? Attirer l'animal avec un peu de nourriture, l'attraper et lui déboîter les membres. "Je suis très méthodique, je commençais toujours par la patte avant droite" explique celui qui assure qu'il n'éprouvait "aucune satisfaction, aucun sentiment de supériorité", mais qui a été décrit par l'expertise psychiatrique comme "une personnalité pervers-narcissique, une personnalité froide et calculatrice".
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Plusieurs chats ainsi torturés ont dû être euthanasié, dont l'un la veille de son arrestation par la gendarmerie. Le malheureux félin avait les quatre pattes fracturées et la mâchoire brisée, démontrant que certains sévices allaient bien au-delà de la luxation méthodique des animaux qui tombaient entre ses griffes. Certains chats ont eu ainsi des crocs arrachés ou la langue sectionnée.
L'affaire ne s'arrêtera pas là, l'ingénieur, père de quatre enfants, ayant fait appel de sa première condamnation. Il espère en effet pouvoir revenir sur un aspect de sa condamnation: l'interdiction de détenir un animal "pour mon épouse, qui considère le chien comme le 5e enfant de la famille".
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