Calais : légers heurts entre migrants et forces de l'ordre
Des heurts ont brièvement éclaté mercredi 20 janvier au soir au niveau de la rocade portuaire de Calais entre plusieurs centaines de migrants et des forces de l'ordre qui ont tiré de nombreux lacrymogènes pour ramener le calme.
La préfecture du Pas-de-Calais avait fixé mardi 20 un ultimatum, qui a mis le feu aux poudres, qui expirait mercredi en début d'après-midi. Il enjoignait aux derniers migrants par mesure de sécurité de quitter une bande de 100 mètres déboisée de la "Jungle", ce gigantesque bidonville où s'entassent au moins 4.000 personnes le long de la rocade.
Pendant près d'une heure, un important dispositif policier a été mis en place pour contenir entre 200 à 300 personnes, qui avaient mis le feu sur la chaussée avec des détritus et de la végétation dans le but de freiner le trafic aux abords du bidonville. La chaussée a finalement été dégagée et les migrants ont été repoussés dans le bidonville vers 22h.
En instaurant cette bande de 100 mètres, les autorités souhaitent empêcher les intrusions sur la rocade portuaire, lors de tentatives désespérées de centaines de migrants pour rejoindre la Grande-Bretagne, qu'ils considèrent comme un eldorado, en se cachant dans des camions. Cela malgré une très forte présence policière.
Au moins 4.000 migrants, principalement originaires d'Afrique de l'Est, du Moyen-Orient et d'Afghanistan, vivent dans des conditions très précaires dans la "Jungle".
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