Cancer : elle abuse des cabines à UV et se retrouve avec un trou dans la tête
Les cabines à UV sont menacés de disparition en France en raison d'un risque "avéré" de cancer de la peau, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Une expérience qu'a notamment fait Carrie Doles, une Américaine qui s'est retrouvée avec un énorme trou dans la peau au niveau de la tempe.
La mère de famille a expliqué que lorsqu'elle était à l'université, elle prenaient un bain de soleil artificiel chaque jour, en n'utilisant presque aucune protection. Un rythme dangereux qui a fini par lui causer un cancer de la peau en 2010. Celui-ci s'est d'abord matérialisé par une petit croute au niveau de la tempe.
Après une biopsie, les médecins ont décidé de retirer la peau dans cette zone. Mais la procédure s'est avérée complexe. En effet, après qu'un premier lambeau a été retiré Carrie Doles a dû patienter afin que les médecins s'assurent que les bords de l'échantillon ne présentaient pas de cellules cancéreuse, signe que toute la tumeur a été retirée. Mais cela n'a pas été le cas et elle a dû subir six ablations de peau successives.
Cela l'a laissé avec un trou de plusieurs centimètres de diamètre au niveau de la tempe. En plus, les tests ont révélé l'absence de signaux nerveux. Une opération a donc été programmée pour le lendemain. "J'ai dû rentrer chez moi, nettoyer et soigner moi-même ma plaie ouverte. Je ne pouvais rien manger à cause de la chirurgie le matin et je ne pouvais pas prendre d'antidouleur", a-t-elle raconté au Daily Mirror.
Le cancer est réapparu en 2014. Deux nouvelles opérations ont été nécessaires, la première ne lui ayant pas permis de réparer les dommages nerveux. Aujourd'hui encore Carrie Doles n'a pas récupéré le contrôle de tout son visage.
L'interdiction des cabines de bronzage est demandée depuis 2015 par les dermatologues, l'Académie de médecine et même les sénateurs, mais sans être suivie à ce jour par le gouvernement, qui s'est contenté de durcir leur réglementation.
Le Centre international de recherche sur le cancer a déclaré "cancérogènes certains" les rayonnements artificiels depuis 2009.
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