Carnage à "Charlie Hebdo" : le pire attentat en France depuis 1995
"C'est un attentat terroriste. Ça ne fait pas de doute". François Hollande a confirmé en personne que le carnage perpétré dans les locaux du journal Charlie Hebdo, ce mercredi en fin de matinée, est bien le fait de terroristes. Avec au moins 12 morts, dont deux policiers, selon les premiers bilans provisoires, il s'agit de la plus grave attaque commise en France depuis 1995 et l'attentat du métro Saint-Michel, à Paris.
Deux hommes ont ouvert le feu à l'arme de guerre, probablement des kalachnikov, à l'intérieur des locaux du journal satirique, situés dans le 11e arrondissement de Paris. En début d'après-midi, le bilan dépassait la dizaine de morts. Il est encore susceptible d'évoluer car "quatre autres personnes sont dans une situation d'urgence absolue", a assuré le président de la République peu après midi. En début d'après-midi, ce mercredi, les assaillants étaient encore en fuite.
Sur place, des dizaines de pompiers, de policiers et de médecins, des victimes évacuées en urgence, d'autres en pleurs, choquées d'avoir assisté, et survécu, au pire: ces images terribles sont d'une exceptionnelle rareté en France. Et ne sont pas sans rappeler celles de l'attentat du métro Saint-Michel, à l'été 1995.
Paris, 25 juillet 1995, aux environs de 17h. Une bonbonne de gaz, remplie de clous et de petits objets métalliques, explose dans un train du RER-B, au niveau de la station Saint-Michel, située en plein cœur de Paris. Le quartier est bouclé, afin d'acheminer les secours et de sécuriser le quartier. Le bilan est lourd: huit morts et près de 200 blessés. La France est sous le choc.
C’est le premier attentat d'une série d'autres, revendiquée par le Groupe islamique armé (GIA) algérien, qui va ensanglanter le pays, de juillet à octobre 1995.
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