Crash A320 GermanWings : la seconde boîte noire retrouvée
L'enquête progresse. Plus d'une semaine après le cash de l'Airbus A320 de la GermanWings qui a coûté la vie à 150 personnes, la deuxième boîte noire vient d'être retrouvée par les enquêteurs. L'information a été révélée ce jeudi après-midi par le procureur de la République de Marseille, Brice Robin, via un bref communiqué. Cette seconde boîte noire, qui enregistre toutes les données du vol (vitesse, altitude, trajectoire, etc.), pourrait ainsi permettre d'apporter un nouvel éclairage sur les circonstances du drame.
La première boîte noire, qui a enregistré les conversations à l'intérieur du cockpit, avait été retrouvée le jour même du crash, le 24 mars. Son analyse avait révélé que le copilote, Andreas Lubitz, seul dans le cockpit au moment du drame, avait volontairement précipité la chute de l'appareil, provoquant la mort des passagers. L'avion, qui effectuait une liaison entre Barcelone (Espagne) et Düsseldorf (Allemagne), s'est écrasé dans les Alpes de Haute-Provence, mardi 24, avec 150 passagers et membres d'équipage à bord.
Suite au décryptage de la première boîte noire, la personnalité dépressive du copilote avait été révélée. Il y a quelques jours, lundi 30, le parquet de Düsseldorf, chargé de l'enquête côté allemand, avait révélé que le jeune homme avait suivi un traitement pour des tendances suicidaires dans le passé. Et chaque jour, la thèse de la préméditation se confirme un peu plus. Toujours selon le parquet de Düsseldorf, qui a révélé l'information ce jeudi, Andreas Lubitz avait fait des recherches sur le suicide et les portes de cockpit, quelque temps avant la tragédie.
Sur une tablette saisie lors d'une perquisition dans l'un des domiciles du copilote, les enquêteurs ont pu accéder aux recherches qu'il avait effectuées sur Internet jusqu'au 23 mars, veille du drame. Les informations recueillies montrent qu'il s'est "informé sur les manières de se suicider" ainsi que sur "les portes de cockpit et leurs mesures de sécurité", a indiqué dans un communiqué le parquet.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.