Crash Airbus A320 dans les Alpes : tout savoir sur GermanWings, la filiale low-cost de Lufthansa
GermanWings est réputée pour être l'une des compagnies aériennes les plus sûres au monde. Le crash d'un de ses avions Airbus A320, ce mardi matin, avec 150 personnes à son bord, est la première catastrophe de son histoire. Cette filiale low-cost a été créée par Lufthansa, la principale compagnie allemande, en 2002, et se développait à vitesse grand V depuis deux ans.
Lufthansa, bien avant Air France avec Transavia, s'est ainsi lancé très tôt dans le développement de sa compagnie low-cost. Elle vient même récemment de lui confier la majorité des ses vols courts et moyen-courriers, en dehors des hubs de Francfort et de Munich.
GermanWings a une flotte composée de 76 Airbus A319, A320 et quelques A321 –dont une large partie transférés en provenance de Lufthansa– qui devait être renforcée afin d'atteindre à court terme les 100 appareils. Pour autant, les avions de la compagnie étaient plutôt récents. Si certaines sources rappellent que l'A320 qui s'est crashé dans les Alpes-de-Haute-Provence était en fin de vie (il avait été mis en service en 1991, selon la compagnie), la moyenne d'âge de la flotte de GermanWings serait de 14 ans.
Destinée à concurrencer les leaders européens du low-cost Ryanair et EasyJet, la filiale de Lufthansa devait même voir arriver une petite sœur à l'automne, baptisée EuroWings. Comme la plupart des autres grandes compagnies européennes, Lufthansa a développé sa filiale en misant sur des rotations, des temps de vol des équipages plus élevés et des salaires revus à la baisse lui permettant d'afficher des tarifs plus compétitifs. Pas de quoi remettre en cause la sécurité des passagers, a priori, d'autant que les low-cost sont soumises aux mêmes contraintes et mêmes contrôles que les autres compagnies. GermanWings bénéficie ainsi d'une bonne réputation dans le secteur aérien.
Le crash de l'A320 qui s'est écrasé près de Digne-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence ce mardi, a entraîné la mort des 150 passagers et membres d'équipage qui étaient à bord de l'appareil. C'est l'une des pires catastrophes aériennes en France de l'Histoire.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.