Cruauté envers les animaux : fermeture de l'abattoir d'Alès (VIDEO)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 14 octobre 2015 - 20:57
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Des animaux dans un abattoir.
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©Capture d'écran YouTube
Des images chocs, mises en ligne par L214, une association de défense des animaux, révèlent les coulisses de l'abattoir d'Alès.
©Capture d'écran YouTube
Le maire d'Alès (Gard) vient d'annoncer la fermeture provisoire de l'abattoir municipal après la diffusion ce mercredi d'une vidéo montrant les mauvais traitements qui y sont infligés aux animaux. Mises en ligne par L214, une association de défense des animaux, les images sont difficilement soutenables.

La réaction a été immédiate. Après la diffusion d'une vidéo montrant les mauvais traitements dont sont victimes les animaux de l'abattoir d'Alès (Gard), le maire de la ville, Max Roustan (Les Républicains) a annoncé la fermeture provisoire de l'établissement où chaque année 3.000 chevaux, 20.000 cochons, 40.000 moutons et 6.000 bovins sont tués. En parallèle, l'élu a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative interne sur d'éventuels manquements aux normes d'abattage des animaux. "Si des fautes sont reconnues, des sanctions seront prises pouvant aller jusqu'à la fermeture définitive de l'abattoir d'Alès", menaçant  au passage 120 emplois directs et indirects a-t-il indiqué dans un communiqué.

Les images, filmées en caméra cachée en avril et mai 2015, révèlent "des mauvais traitements et des actes de cruauté" infligés à des bovins, des chevaux, des moutons ainsi que des porcs, a révélé L214, l'association de défense des animaux à l'origine de la diffusion de cette vidéo. Dessus, on peut ainsi apercevoir des bovins mal étourdis suspendus par une patte, des cochons gazés qui reprennent conscience sur la chaîne d'abattage ou encore des chevaux découpés alors qu'ils sont encore vivants. Pourtant, sur le papier, l'abattoir municipale avait l'image d'un établissement modèle "aux normes européennes", entièrement refait à neuf il y a à peine quatre ans et recevant des élevages d'une filière bio.

Ces images, difficilement soutenables, ont toutefois permis de réveler la probable réalité des méthodes de mise à mort pratiquées dans cet établissement. "A cause de ces défaillances, la plupart des animaux ont une mort violente et agonisent lentement sous le regard indifférent des employés", s'est indignée l'association avant de préciser qu'au-delà de la souffrance animale, les règles sanitaires élémentaires n'étaient pas respectées. Or l'établissement fournissait les boucheries mais aussi les établissements scolaires et des hôpitaux de la ville.

De ce fait, l'association a alors déposé plainte ce mercredi auprès du procureur de la République à Alès et envoyé un courrier à la préfecture exigeant "une fermeture immédiate de l'abattoir". 

(Voir ci-dessous la vidéo diffusé par l'association de défense des animaux L214):

 

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