Déni de grossesse : une ado de 14 ans accouche chez elle, le bébé meurt

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La rédaction de France-Soir
Publié le 09 novembre 2018 - 16:01
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© BORIS HORVAT / AFP/Archives
La jeune fille a nié avoir accouché ou même avoir été enceinte.
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Un bébé mort a été découvert le 30 octobre dernier au domicile d'une famille à Soissons. Une adolescente de 14 ans y avait accouché un peu plus tôt, seule. Elle aurait fait un déni de grossesse.

Selon le parquet, il s'agirait des conséquences dramatiques d'un déni de grossesse. Une adolescente de 14 ans a accouché chez elle, à Soissons (Aisne), le 30 octobre dernier. Elle n'a prévenu personne et c'est seulement après que les médecins ont expliqué à sa mère la situation que le bébé a pu être retrouvé, malheureusement trop tard.

Ce jour-là, la mère avait amené sa fille à l'hôpital car elle souffrait d'une hémorragie vaginale. Mais en l'examinant les médecins ont rapidement constaté qu'elle venait d'accoucher, ce que la jeune fille a démenti, rapporte L'Union. La mère elle-même a expliqué ne jamais s'être doutée de la grossesse de sa fille. Ce qui fait donc penser aux enquêteurs qu'il s'agit d'un déni de grossesse, lequel se traduit par une absence de symptômes ou leur attribution à d'autres causes.

Voir: Marne - morte d'une infection généralisée après un déni de grossesse

Le personnel soignant a alerté les autorités et une enquête a été ouverte. Le cadavre du bébé a finalement été retrouvé au domicile familial, situé dans le quartier de Presles. L'adolescente l'avait mis au monde dans sa propre chambre. On ignorait encore ce vendredi 9 si l'enfant était mort-né ou si la jeune fille l'avait abandonné alors qu'il était en vie. Elle a en effet été très choquée lorsqu'elle a été confrontée à la réalité et a dû être prise en charge aussi bien sur le plan psychologique que médical et n'a donc pas pu être interrogée par les enquêteurs dans un premier temps.

Ceux-ci se sont également penchés sur l'environnement familial, mais aucun élément n'aurait été relevé permettant d'expliquer ce drame. L'adolescente était scolarisée normalement et n'a jamais eu affaire à une assistante sociale ou à la justice des mineurs.

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