Des terroristes présumés prévoyaient de commettre un attentat le 17 novembre

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La rédaction de France-Soir
Publié le 20 novembre 2018 - 13:09
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Un brassard de police à Saint-Denis, le 29 juin 2018
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© Bertrand GUAY / AFP/Archives
Au total quatre jeunes hommes soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat ont été placé en détention provisoire.
© Bertrand GUAY / AFP/Archives
Un groupe d'hommes a été mis en examen et placé en détention provisoire mardi dernier à Saint-Etienne. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu organiser un attentat lors de la journée de mobilisation des gilets jaunes.

Ils sont soupçonnés d'être des terroristes. Trois hommes, deux frères de 23 et 35 ans et un autre suspect de 52 ans, ont été interpellés mardi 13 à Saint-Etienne, dans la Loire, par la Sous Direction antiterroriste. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu fomenter un attentat.

Deux autres hommes ont quant à eux été extraits de prison pour être entendus et placés en garde à vue. L'un d'entre eux, qui selon les premiers éléments de l'enquête semblerait être le leader de la bande, avait déjà été mis en examen dans une autre affaire de terrorisme.

Selon une source proche de l'affaire citée par Le Parisien, l'homme âgé de 25 ans communiquait avec ses complices grâce à un téléphone portable alors qu'il était incarcéré. Il est considéré comme très radicalisé.

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Les enquêteurs ont procédé à plusieurs perquisitions chez les différents suspects et une arme de chasse ainsi que sept cartouches ont été retrouvées chez l'un d'entre eux. En outre, l'un des frères cherchait à se procurer une kalachnikov pour frapper le 17 novembre, jour de mobilisation des gilets jaunes.

L'un des suspects a indiqué qu'ils avaient choisi cette date en raison de la pagaille que les gilets jaunes voulaient provoquer. Le petit groupe était alors censé commettre un braquage. Cependant les juges antiterroristes ne croient pas à cette version des faits et sont persuadés qu'ils préparaient un attentat meurtrier.

Une fois placé en garde à vue, aucun n'a caché sa radicalisation et l'un d'entre eux s'est même présenté comme soutien d'Al-Qaïda tandis qu'un autre a évoqué son désir de se rendre au Yémen. Les perquisitions ont aussi permis aux policiers de découvrir de la documentation pro Daesh sur une clé USB, des ordinateurs et des tablettes.

Finalement, seul le quadragénaire a échappé à la mise en examen. Les quatre autres ont de leur côté été placés en détention provisoire vu la gravité des faits qui leur sont reprochés.

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