Deux militants écologistes décrochent un portait de Macron, ils sont en garde à vue
Deux militants écologistes qui avaient décroché un portrait de Macron fin juillet dans le Gard ont été placés en garde à vue lundi 12.
Les deux gardés à vue sont des militants écologistes, non-violents. Deux personnes, un homme et une femme, sont en garde à vue depuis ce lundi matin pour avoir décroché le portrait d'Emmanuel Macron le 23 juillet dernier dans la mairie de Collias, une petite commune du Grad prêt de Nice. Cette action a été réalisée dans le cadre d’un mouvement national pour symboliser la lutte contre le réchauffement climatique et l'inaction du gouvernement dans ce domaine.
Comme l'explique La Provence, qui révèle l'information, les deux personnes ont été placées en garde à vue à la gendarmerie de Remoulins lundi matin. "Une cinquantaine de militants de différents mouvements écologiques ont enchainé les prise de parole", devant les locaux des forces de l'ordre sans provoquer de débordements.
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Depuis le début de ce mouvement, quelque 125 portraits officiels d'Emmanuel Macron ont été dérobé dans des mairies. Un chiffre équivalent au nombre de jours qu'il a fallu à la France en 2019 pour dépasser son empreinte écologique.
Les portraits du chef de l'Etat doivent être restitués après le sommet du G7 de Biarritz qui est prévu du 24 au 26 août prochain. Pour le mouvement, la réponse du gouvernement à la pétition pour un recours pour "inaction climatique" signée par plus de deux millions de personnes, "confirme qu'il n'y aura aucun changement de cap en matière de lutte contre le dérèglement et les risques d'emballement du climat".
Six "décrocheurs" avaient été jugés fin mai. Des peines de 1.000 à 2.000 euros d'amende ont été requises pour "vol en réunion et par ruse".
Voir:
Des militants du climat décrochent le portrait de Macron en mairie
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