Disparition d'Alexia Daval : de (trop ?) nombreux témoignages et déjà plusieurs pistes
Le corps calciné découvert à proximité du lieu de disparition d'Alexia Daval ne devrait pas être identifié avant jeudi 2. Mais tout laisse penser que le cadavre de cet "individu plutôt jeune (...) volontairement brûlé sur place", selon les mots du procureur, est celui de la jeune femme de 29 ans, vue pour la dernière fois samedi 28 alors qu'elle partait faire son jogging.
Les gendarmes et les magistrats se refusent pour l'instant à communiquer sur les détails de l'enquête, mais plusieurs pistes auraient déjà été examinées.
Le maire de Gray (Haute-Saône), où a été découvert lundi un corps brûlé, pas encore identifié donc, a demandé mardi à ses concitoyens d'être "vigilants", notamment de ne pas sortir seuls, mais de ne pas "céder à la psychose". "Il y a un criminel en cavale. On ne s'attendait pas à ce genre de faits dans notre petite contrée bien sympathique", principale ville du secteur, a déclaré Christophe Laurençot devant les journalistes.
Un risque de psychose qui pourrait nuire à une enquête déjà marquée par de nombreux témoignages qui sont autant de sources d'informations pour les enquêteurs, mais risquent aussi mener à la dispersion de leurs efforts.
Car les gendarmes ont reçu de nombreuses informations suite à leurs investigations et l'appel à témoins lancé sur Facebook, lequel affichait quelque 12.000 commentaires ce mardi 31, qui devront être étudiés.
Ces témoignages auraient cependant mené à deux pistes. La première étant celle d'un harceleur téléphonique dont la jeune femme aurait été victime. L'individu en question aurait été identifié comme un homme interdit de séjour à Gray-la-Ville, où vit Alexia Daval, mais résidant à proximité. Il aurait été entendu par les enquêteurs.
La présence aux alentours du lieu de la disparition d'un homme "importunant" les jeunes femmes, certaines sources faisant état d'exhibition sexuelle, a également été signalée. De même que celle d'une camionnette claire suspecte. Reste que le procureur de Vesoul a mis en garde ce mardi au micro de RTL contre les "rumeurs publiques" inhérentes à ce type d'affaires.
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