Disparition de la petite Maëlys - Christiane L., la mère du suspect, clame l'innocence de Nordahl : "Il ne pourrait pas me mentir jusqu’à ce point-là"
Elle est plus que jamais convaincue de son innocence. Christiane Lelandais, la mère de Nordahl Lelandais, a pu rendre visite à son fils à la prison de Saint-Quentin-Fallavier en Isère. C'était mercredi 4 dans la matinée. Et comme elle l'avait promis après la conférence de presse des parents de la petite Maëlys de Araujo le 28 septembre, elle a demandé à l'ancien militaire de 34 ans s'il était impliqué dans la disparition de la fillette qui a eu neuf ans jeudi 5.
"Dès que je pourrai aller voir mon fils en prison, je vais lui parler et lui dire +Si tu as vu quelque chose, il faut le dire+. Et s’il me lâche quelque chose, j’en ferai part, c’est sûr" clamait-elle à l'issue de l'appel des parents Joachim et Jennifer de Araujo, qui demandaient à Nordahl Lelandais "de révéler tout ce qu'il sait".
Et Christiane Lelandais l'assure au Parisien, son fils lui a juré son innocence face à face. "Il m’a affirmé encore une fois qu’il était innocent. Il m’a dit +Maman, je te le jure, je te l’assure+, les yeux dans les yeux. Et je le crois. Je pense que s’il était coupable de quelque chose, il aurait la tête qui changerait. Il serait différent. Il ne pourrait pas me mentir jusqu’à ce point-là" explique celle qui se repose aussi sur son instinct maternel. "S’il y avait eu le moindre doute, moi, je l’aurais ressenti. Mais là, non. On s’est embrassé, on s’est pris dans les bras" ajoute-t-elle.
Nordahl Lelandais, qui reste présumé innocent, assure qu'il n'est pas impliqué dans la disparition de l'enfant dans la nuit du 26 au 27 août, sur le parking de la salle polyvalente de Pont-de-Beauvoisin en Isère. L'homme reste malgré tout le principal suspect, une trace ADN ayant été retrouvée dans sa voiture –parfaitement nettoyée le lendemain de la disparition de l'enfant– alors qu'il avait nié lors de sa garde à vue que la petite Maëlys soit montée à bord de son Audi A3. Plusieurs déclarations ont jeté le trouble sur sa version des faits. Mais aucune preuve formelle de l'implication de l'homme présent uniquement au vin d'honneur et à la fin du repas n'a pour l'instant encore été découverte.
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