Disparition de la petite Maëlys : la salle polyvalente accueille à nouveau des mariages six semaines après la disparition de l'enfant
Six semaines après la disparition de Maëlys de Araujo, l'activité de la salle polyvalente reprend. Et, triste ironie du sort, c'est un mariage qui s'y est déroulé. Samedi 7 en effet, une fête a occupé les lieux où, dans la nuit du 26 au 27 août la fillette de neuf ans s'est volatilisée lors d'une soirée de noces, et n'a plus donner depuis aucun signe de vie.
La municipalité elle-même reconnaît que malgré le drame, il n'était pas possible de garder la salle continuellement fermée face aux nombreuses demandes de cérémonies diverses et d'activités associatives. Mi-octobre, un repas réunissant des personnes âgées va également se dérouler entre les murs de la salle à la sortie du centre de la commune de Pont-de-Beauvoisin (Isère). Et des voitures vont donc se garer sur le parking, là-même où les chiens limiers de la police ont perdu la trace de l'enfant.
Après la disparition de la fillette c'est la sidération qui s'était abattue sur la petite commune de Pont-de-Beauvoisin en Isère. La gendarmerie n'a demandé que pour quelques jours la mise à disposition de la salle et donc le report des célébrations prévues pour les derniers jours d'août et les premiers jours de septembre. D'autres événements étaient prorgammés pour le mois de septembre. Ils ont tous été annulés sur décision municipale qui n'est cependant pas reconduite pour le mois d'octobre.
Même si quelques signes laissent entendre que les enquêteurs continuent d'explorer des pistes précises –des points d'eau de la commune proche de Belmont-Tramonet (Savoie, mais à quelques minutes en voiture de la salle polyvalente) ont été explorés sans succès– aucun élément nouveau n'a été annoncé depuis plusieurs semaines. Nordahl Lelandais, ancien militaire de 34 ans et invité tardif au mariage, reste le principal suspect. Mis en examen et placé en détention provisoire depuis le 3 septembre suite à la découverte d'une trace ADN de la fillette dans sa voiture et plusieurs déclarations semant le doute, il nie cependant toute implication. Il a apporté pour l'instant des explications à tous les éléments à charge retenus contre lui, même si plusieurs détails (comme le lavage très minutieux de sa voiture ou son comportement au moment de la disparition de l'enfant) jettent le trouble. Depuis son audition il y a maintenant plus d'un mois, il n'a plus été entendu par les juges.
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