Double infanticide à Limonest : les fillettes sont mortes étouffées
Les analyses médicales ont finalement parlé. Selon les conclusions d'un rapport, les deux petites filles retrouvées mortes dans un logement de fonction d'une caserne de gendarmerie à Limonest dans la banlieue de Lyon en juin ont perdu la vie après avoir été étouffées.
C'est une analyse de leurs viscères qui a pu mettre en évidence la cause de la mort qui restait jusque-là mystérieuse. Les enquêteurs affirment cependant que d'autres analyses sont en cours pour essayer d'affiner les détails précis sur ce qui a pu se passer ce jour du 10 juin.
La mère de famille de 38 ans qui a été mise en examen pour un double infanticide, continue de clamer son innocence. Présente au moment de la mort des deux enfants dans l'appartement, elle est la principale suspecte mais reste présumée innocente. Le père, sous-officier de la brigade de gendarmerie de Limonest, était absent du domicile au moment de la tragédie.
Lire aussi - Limonest : le père, gendarme, accuse la mère d'avoir empoisonné les fillettes
La mère, qui a alerté elle-même les secours, a été décrite comme souffrant de troubles psychiques sur fond de tensions au sein du couple.
Le mari de la suspecte, sous-officier de gendarmerie, parle ainsi d'une femme "bipolaire et dépressive", et dit déjà penser qu'elle est impliquée dans la mort des enfants âgées de trois et cinq ans, selon les informations recueillies par Le Parisien.
Le frère et la belle-sœur de la mise en examen auraient raconté avoir été la voir quelques heures seulement avant drame, et avoir déjà trouvé son comportement suspect. Elle aurait refusé de leur laisser voir la plus jeune des deux filles sous prétexte qu'elle était alitée. L'aînée, elle, se serait trouvée dans un état étrange, incapable de répondre. Ces témoins auraient également évoqué une odeur "pestilentielle" dans le logement.
Voir aussi:
Enfants morts à la gendarmerie de Limonest: la mère en garde à vue
Enfants morts à Limonest, la mère nie les faits sans convaincre les enquêteurs
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.