Emprisonnée dans une prison pour femmes, la transgenre viole ses codétenues

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 07 septembre 2018 - 12:52
Image
Grand mercato d'été à la justice pour des postes clefs de magistrats
Crédits
© LOIC VENANCE / AFP/Archives
La transgenre accusée de viols et d'agressions sexuelles sur ses codétenues sera jugée en octobre.
© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Karen White, une transgenre de 52 ans est accusée d'avoir violé quatre de ses codétenues de la prison de New Hall, à Wakefiel dans le nord de l'Angleterre. Elle était emprisonnée pour avoir violé trois fois la même femme en 2016.

Bien qu'elle n'avait pas subi de chirurgie de conversion sexuelle, elle était détenue dans une prison pour femmes. Karen White, anciennement David Thompson, a plaidé coupable pour quatre viols, perpétrés à la prison de New Hall, à Wakefield dans le nord de l'Angleterre.

Karen White, qui est âgée de 52 ans, était incarcérée pour avoir violé la même femme à trois reprises entre février et décembre 2016. Elle a cependant toujours nié les faits, expliquant qu'elle souffrait d'un dysfonctionnement érectile a indiqué le Sun jeudi 6.

Pourtant quatre ses codétenues l'accusent de les avoir violées, ce qu'elle a finalement admis.

A voir aussi: Une transgenre a une voix d'homme au téléphone, la banque bloque son compte

Celle qui a d'ailleurs été accusée de viol en 2003 a aussi avoué avoir commis deux agressions sexuelles au sein de cette même prison entre septembre et novembre 2017.

L'enquête a en outre révélé des anomalies au sein même du système carcéral. En effet pour être incarcéré en tant que transgenre en Grande-Bretagne, il faut que la personne concernée ait vécu pendant deux ans comme personne du sexe opposé.

Mais surtout, le ou la transgenre doit avoir reçu un diagnostic de dysphorie. En d'autres termes, un médecin doit avoir décelé un sentiment d'inadéquation entre le sexe de naissance du patient et son identité de genre. Et selon les proches de Karen White, elle n'a jamais fait ce genre d'examen.

Ses amis ont d'ailleurs expliqué aux enquêteurs que Karen White, qui aurait une ex-femme et un fils de quatre ans, n'était pas transgenre mais artiste drag à Manchester.

"Nous nous excusons sincèrement pour les erreurs commises dans cette affaire", a d'ailleurs fait savoir l'administration pénitentiaire qui a assuré que la "sécurité de tous les prisonniers" était une "priorité absolue".

Karen White, qui a déjà été détenue en 2001 pour des faits d'indécence grave envers un enfant, a été transférée dans une autre prison et sera jugée le 11 octobre prochain à Leeds.

A lire aussi:

Var: une transgenre brésilienne s'introduit chez son voisin et lui fait une fellation

Critiquée pour ne pas être une "vraie" transgenre, Scarlett Johansson renonce à un rôle

Féministes contre transgenres: polémique autour d'un lieu de baignade à Londres

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
Kamala Harris
Kamala Harris, ou comment passer de la reine de la justice californienne à valet par défaut
PORTRAIT CRACHE - Samedi 27 juillet, la vice-présidente américaine Kamala Harris a officialisé sa candidature à la présidence des États-Unis, une semaine après le retr...
03 août 2024 - 12:49
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.