Enlèvement de Berenyss : un suspect arrêté
Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue ce mardi dans le cadre de l'enquête sur l'enlèvement de la petite Berenyss, kidnappée jeudi 23 dans l'après-midi et retrouvée quelques heures plus tard. Selon RTL, il s'agirait d'un homme d'une cinquantaine d'années.
Peu de temps avant l'annonce de cette arrestation, le procureur chargé de l'affaire, Yves Le Clair, avait fait part d'une "avancée déterminante" dans l'enquête. Il doit tenir une conférence de presse ce mardi en fin de matinée, ce qui laisse supposer qu'il existe des éléments sérieux contre le suspect.
Berenyss, 7 ans, avait été enlevée par un homme au volant d'une camionnette blanche alors qu'elle faisait du vélo à proximité du domicile de ses parents à Grandpré (Ardennes). Elle avait été retrouvée 8 heures plus tard à une centaine de kilomètres de là, à Sancy (Meurthe-et-Moselle). Elle a vraisemblablement été libérée par son ravisseur sous la pression du plan alerte enlèvement, lancé un peu plus tôt. L'homme l'avait appâtée avec des bonbons; les examens médicaux ont montré que l'enfant n'avait subi aucune violence physique ou sexuelle.
Les recherches sur le terrain pour retrouver le ravisseur avaient mobilisé 200 gendarmes mais avaient finalement pris fin samedi 25 au soir. D'autres pistes étaient cependant poursuivies, comme la recherche de traces ADN sur les vêtements de Berenyss ainsi que son vélo et le paquet de bonbons, retrouvés sur le lieu de l'enlèvement.
Les enquêteurs ont également étudié les données des balises de téléphones mobiles de la région. La petite fille avait participé à l'établissement d'un portrait-robot mais le procureur craignait alors qu'il ne soit pas d'une grande utilité. On ne savait pas encore ce mardi matin quels éléments avaient permis de mener à l'interpellation du suspect.
La fin heureuse de cette affaire d'enlèvement avait été entachée par le décès d'un gendarme, mort dans un accident de la route alors qu'il participait aux recherches de la petite fille.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.