Etats-Unis : un garçon de 11 ans abat sa voisine de 8 ans

Un garçon de 11 ans a été inculpé d'assassinat dans l'État du Tennessee (Etats-Unis) après avoir tué par balle sa voisine de 8 ans, samedi 3. Une dispute à propos d'un chiot serait à l'origine des coups de feu.

La dispute a tourné au drame. Un garçon de 11 ans a été inculpé d'assassinat dans l'Etat américain du Tennessee, samedi 3, après avoir tué sa voisine par balle, une fillette de huit ans. Selon les premiers éléments de l'enquête, une dispute à propos d'un chiot serait à l'origine des coups de feu. Dans une interview accordée à la chaîne locale WATE 6 news, Latasha Dyer, la mère de la petite McKayla assassinnée, a déclaré que sa fille jouait dehors lorsque le garçon lui aurait demandé de voir son animal, question à laquelle elle aurait répondu "non". Il lui aurait alors tirer dessus au niveau du thorax avec un fusil calibre 12, une arme qui avait été acquise de façon légale par son père.

Selon la mère de la victime, l'entente entre les deux enfants n'a jamais été très cordiale puisque le garçon "harcelait" et "insultait" sa fille. Afin de régler le contentieux, la maman était même allée voir le principal de l'école qu'ils fréquentaient pour lui faire part du problème. De là, "il a arrêté pendant un moment et puis tout d'un coup hier, il lui a tiré dessus", a-t-elle déclaré au lendemain du drame avant d'ajouter: "j'espère que le petit garçon a compris la leçon car il a pris la vie de mon bébé, et je ne peux pas la faire revenir".

Depuis, le jeune garçon a été inculpé pour assassinat puis placé dans un centre de détention pour mineur jusqu'à sa prochaine audition prévue le 28 octobre. Ce nouveau drame intervient alors que le débat sur contrôle des armes à feu a été relancé aux Etats-Unis après la fusillade du 1er octobre sur un campus universitaire de l'Oregon (nord-est des Etats-Unis) au cours de laquelle un jeune homme de 26 ans a abattu neuf personnes.

Peu après, Barack Obama n'avait pas hésité à prendre la parole afin d'exprimer sa colère et sa tristesse face à ces drames "devenus une routine". "Comme je l’ai dit il y a quelques mois, et comme je l’avais déjà dit quelques mois auparavant, et comme je le dis à chaque fois que nous assistons à un de ces massacres, nos pensées et nos prières ne suffisent pas. Cela ne suffit pas" avait-il déclaré précisant l'importance de faire évoluer la législation sur les armes dans le pays.