Eurockéennes : une jeune femme mineure porte plainte pour viol

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La rédaction de France-Soir
Publié le 11 juillet 2019 - 10:05
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Les gendarmes français surveillent la foule lors de la 29e édition du festival des Eurockéennes de Belfort, le 8 juillet 2017
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© Sebastien Bozon / AFP/Archives
Deux plaintes pour viol ont été déposées après l'édition 2019 des Eurockéennes de Belfort.
© Sebastien Bozon / AFP/Archives

Une jeune femme de 17 ans a porté plainte pour viol dimanche 7 après avoir été agressée pendant le festival des Eurockéennes de Belfort. Mercredi, son violeur n'avait toujours pas été retrouvé. Il s'agit de la deuxième plainte pour viol. Une femme majeure avait aussi porté plainte la veille.

Les Eurockéennes 2019, qui se tiennent chaque année à Sermamagny près de Belfort, ont eu lieu du jeudi 4 au dimanche 8 juillet et ont été émaillées par au moins deux plaintes pour viol.

Une jeune femme majeure a d'abord porté plainte pour viol samedi. Son agresseur présumé a été arrêté. Elle le connaissait et était venue assister au festival de musique avec lui. Il est poursuivi pour agression sexuelle et passera devant le tribunal correctionnel le 27 août prochain.

Une adolescente de 17 ans a aussi porté plainte pour viol dimanche, comme l'a révélé L'Est Républicain. Elle a expliqué aux gendarmes qu'elle avait été agressée dans la nuit de samedi à dimanche au camping de Chaux, le camping qui accueille les festivaliers des Eurockéennes.

Cette jeune fille ne connaissait pas son agresseur. Et l'individu n'avait toujours pas été retrouvé mercredi.

Lire aussi: Appel à témoins d'une jeune femme droguée et violée pendant le Hellfest

Les contrôles de la gendarmerie avaient été renforcés pour cette édition des Eurockéennes. Ce qui n'a pas plu à Matthieu Pigasse, président de l’association Territoire de Musiques, qui a dénoncé la réduction des effectifs des forces de l'ordre sur place, mais a noté les nombreuses interventions "pour arrêter des gens qui ont trois grammes de cannabis sur eux".

La préfète Sophie Elizéon lui a répondu dans un courrier, que L'Est Républicain a pu consulter, que "le festival ayant axé une partie de sa communication sur la lutte contre les violences sexuelles, il ne semble pas nécessaire d’insister davantage sur les effets bénéfiques des actions menées par les militaires de la gendarmerie contre les addictions et la consommation de toxiques. L’impact que ces conduites peuvent avoir sur les comportements justifie pleinement les mesures mises en œuvre, particulièrement alors qu’ont été dénoncés deux faits de viol dans l’enceinte du camping du festival".

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