Evry : ouverture du procès de Yoni Palmier, "le tueur de l'Essonne"

Auteur(s)
MM
Publié le 31 mars 2015 - 09:28
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Un palais de justice.
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©Thomas Bresson/Flickr
Yoni Palmier, dit "le tueur de l'Essonne", risque la prison à perpétuité.
©Thomas Bresson/Flickr
Le procès de Yoni Plamier, surnommé le Tueur de l'Essonne s'ouvre ce mardi devant la cour d'appel d'Evry. Pour quatre assassinats commis entre 20111 et 2012, il risque prison à perpétuité.

Pour l'assassinat de quatre personnes entre 2011 et 2012, Yoni Plamier, dit "le tueur de l'Essonne" risque la réclusion criminelle à perpétuité. Son procès s'ouvre ce mardi devant la cour d'assisses d'Evry (Essonne).

La série meurtrière de Yoni Plamier, un marginal de 36 ans, commence le 27 novembre 2011 dans un parking souterrain de Juvisy-sur-Orge. Nathalie Davids, une laborantine de 35 ans, est retrouvée morte dans une mare de sang, à proximité de sa voiture. Michel Courtois, son amant, est d'abord soupçonné. Après 48 heures de garde à vue, sous la pression, il avoue le meurtre et est incarcéré.

 Mais deux mois plus tard, dans le même parking, on retrouve le corps criblé de balles de Jean-Yves Bonnerue, 51 ans. Plus tard, Marcel Brunetto, 81 ans, meurt d'une balle dans la nuque devant son immeuble. Enfin, une quatrième victime, Nadjia Lahcene, est exécutée à son tour.

Deux liens rapprochent les quatre affaires: l'arme du crime, un pistolet-semi automatique de calibre 7.65 mm et une moto "bleue et blanche" de marque Suzuki, toujours aperçue par des témoins avant les meurtres. C'est grâce à cette dernière que les policiers pourront remonter jusqu'à la piste de Yoni Palmier, qui sera appréhendé le 14 avril 2012.

Dans un box qu'il loue à Viry-Châtillon, les enquêteurs retrouveront la fameuse moto. Dans un autre box, loué à Draveil, les enquêteurs découvrent l'arme des crimes avec l'ADN de Yoni Palmier ainsi que des douilles similaires à celles retrouvées sur les lieux des crimes.

L'accusé, malgré les preuvesqui l'accablent, nie toujours les faits et dénonce un mystérieux "groupement" de personnes qui auraient tué au hasard pour le venger d’injustices subies. Le procès devra également permettre de trouver un mobile à ces quatre crimes. Le verdict est attendu pour le 17 avril 

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