Fellation fatale : il recouvre son sexe de cocaïne, sa partenaire trouve la mort
Le médecin a voulu s'engager dans une partie de "chemsex" –une pratique où se mélangent sexe et stupéfiants– et cela a couté la vie à sa partenaire. La presse locale rapporte l'arrestation d'Andreas Niederbichler un chirurgien plasticien d'une certaine renommée en Allemagne. L'homme de 42 ans est soupçonné d'avoir provoqué la mort d'Yvonne, une femme de 38 ans, en lui imposant une fellation alors que son sexe était enduit de cocaïne, ce que la victime ignorait probablement.
Selon les premiers éléments connus de l'enquête, le docteur aurait rencontré sa victime sur des sites de rencontres et les deux auraient convenu d'avoir des relations sexuelles consenties au domicile du médecin à Halberstadt en Saxe-Anhalt (est du pays) le 20 février.
C'est au cours de la relation que la trentenaire a été victime d'un malaise. Transportée à l'hôpital, elle mourra peu après son admission.
Lire aussi: Rangé des drogues, un militant alerte sur les liens entre sida et "chemsex"
L'enquête parviendra à faire la lumière sur les causes de la mort lorsque trois autres anciennes partenaires sexuelles du docteur seront retrouvées. Les trois femmes expliqueront avoir été victimes de malaises après des rencontres charnelles mais sans conséquence sérieuses pour leur santé. Les symptômes qu'elles vont décrire vont mettre les investigations sur la piste des narcotiques, avant la mise en lumière du mode d'administration atypique.
Selon le journal allemand Bild rapportant un témoignage du père de la victime, Yvonne était en outre une patiente du docteur qui l'avait opérée d'une tendinite.
Le docteur n'a pas été placé en prison mais dans une unité médicale spécialisée pour lutter contre la dépendance à la drogue.
Voir aussi:
Septième ciel et paradis artificiels: les dangers du chemsex
Mantes-la-Jolie: le couple d'hommes soupçonné d'imposer des fellations à un ado
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.