"Flic suicidé, à moitié pardonné'" : la camionnette polémique d'un Gilet jaune (photo)
Un homme a été placé en garde à vue dimanche à Caussade dans le Tarn-et-Garonne. Il avait inscrit des slogans hostiles à la police sur sa camionnette.
Le véhicule incriminé a provoqué un scandale dans cette petite ville du Tarn-et-Garonne et son propriétaire a été placé en garde à vue. Suite à la polémique liée aux slogans hostiles aux forces de l'ordre criés par une partie des Gilets jaunes samedi place de la République à Paris, des habitants de Caussade ont découvert une camionnette portant des inscriptions haineuses à l'égard des policiers dimanche matin.
Le message "Flic suicidé, à moitié pardonné" était affiché sur la lunette arrière d’un fourgon blanc explique le journal Midi Libre qui révèle l'information. "Les autres nous mutilent" était également inscrit au-dessous du message principal, ornés d'image de gilets jaunes avec un cœur sur la poitrine.
#TarnetGaronne : un Gilet jaune interpellé après avoir collé sur son fourgon un slogan appelant les « flics » au suicide #GiletsJaunes https://t.co/laZ56Y8oZ6 pic.twitter.com/hH7i9CzG2V
— La Dépêche du Midi (@ladepechedumidi) 22 avril 2019
Des passants indignés ont alerté les forces de l'ordre qui ont cherché à identifier le propriétaire du fourgon.
Lire aussi – Des Gilets jaunes crient "suicidez-vous" aux forces de l'ordre (vidéo)
"Ils ont ainsi rapidement identifié le propriétaire du véhicule, un homme de 52 ans, originaire d’Alsace, mais domicilié à Caussade depuis quelques années", précise le quotidien qui ajoute que l'homme s'est présenté de lui-même aux forces de l'ordre. Il a été interpellé et placé en garde à vue dans la foulée.
Le journal 20 Minutes précise que l'homme a été déféré ce mardi matin devant le parquet de Montauban et pourrait être jugé cet après-midi en comparution immédiate.
Ce fait divers fait écho aux slogans "suicidez-vous, suicidez-vous" lancés aux forces de l'ordre samedi à Paris lors du 23e samedi de mobilisation des Gilets jaunes, suscitant l'indignation alors qu'une vague de suicides frappe actuellement la police nationale. Une enquête a été ouverte à ce sujet.
Voir:
"Gilets jaunes": enquête ouverte à Paris après des appels aux suicides de policiers
Finistère: sur une gendarmerie, des tags appelant les forces de l'ordre au suicide
Appels aux suicides de policiers: "Le paroxysme de la haine"
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