Fougères : un gendarme se donne la mort avec son arme de service

Auteur(s)
La rédaction de France-Soir
Publié le 04 juin 2019 - 09:26
Image
Un homme de 51 ans est soupçonné d'avoir tué avec une arme à feu son épouse à Vidauban (Var), une heure et demie après une intervention des gendarmes pour la protéger
Crédits
© FRED TANNEAU / AFP/Archives
Un gendarme de la brigade de Fougères (Ille-et-Vilaine) s'est suicidé dimanche 2 avec son arme de service.
© FRED TANNEAU / AFP/Archives

Un gendarme de la brigade de Fougères (Ille-et-Vilaine) s'est suicidé dimanche 2 avec son arme de service. L’acte "semble à ce stade lié à une situation privée" selon le parquet.

L'hécatombe se poursuit chez les forces de l'ordre. Alors que le nombre de policiers et de gendarmes suicidés atteint de taux record depuis janvier 2019, une victime supplémentaire est à déplorer. Un gendarme de Fougères en Ille-et-Vilaine a mis fin à ses jours à l’aide de son arme de service dans la soirée de dimanche.

Comme l'explique Ouest-France, qui révèle l'information, ce sont des proches qui ont découvert son corps sans vie dans son logement. "Le militaire travaillait à l’escadron départemental de sécurité routière au sein du peloton motorisé de Fougères, qui intervient sur l’A84 entre Rennes et le département de la Manche", précise le quotidien.

Lire aussi - Vague de suicides chez les policiers: "on ne peut jamais vraiment décrocher"

Selon le parquet, qui a ordonné une autopsie, l’acte "semble à ce stade lié à une situation privée". Une enquête a été ouverte par la section de recherches de la gendarmerie.

Selon des sources syndicales, il s’agirait du 7ème gendarme à mettre fin à ses jours depuis le début de l’année. Au moins 32 policiers nationaux et 6 policiers municipaux ont eux aussi commis se sont donnés la mort depuis le 1er janvier, laissant augurer une année catastrophique.

"Il n'y a pas d'explication à l'heure actuelle. L'administration ne fait pas grand-chose pour étudier le phénomène. On a déjà eu deux plans anti-suicide et on s'apprête quand même à vivre la pire année en la matière", expliquait en avril à France-Soir Thomas Toussaint, secrétaire national de l'Unsa. Et de poursuivre: "C'est multifactoriel et dû à la fois à un manque d'effectifs, de moyens, au suremploi… Ce sont des problématiques qui viennent ensuite s'insérer dans la sphère familiale" et ainsi s'ajouter à d'éventuels problèmes personnels.

Voir:

Un gendarme se suicide avec son arme dans sa caserne

Hautes-Alpes - un militaire se suicide avec son arme de service

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.