Gers : une adolescente handicapée violée à la piscine de Condom
Les faits remontent au 1er juillet et le violeur présumé d'une jeune fille de 16 ans aurait été appréhendé trois jours plus tard puis mis en examen. L'homme est suspecté d'avoir sexuellement agressé l'adolescente qui souffre d'un déficit mental et est inscrite en institut médico-éducatif.
L'agression a eu lieu à la piscine de Condom, dans le Gers, rapportait mercredi 11 La Dépêche du Midi. La jeune fille et son frère y avaient été déposés par leur père. L'homme, un travailleur saisonnier, aurait d'abord abordé la victime dans le bassin, lui demandant notamment des renseignements sur son adresse ou son école. C'est là que les premiers attouchements auraient eu lieu.
Probablement pas consciente de la gravité de la situation, l'adolescente aurait ensuite accepté de suivre l'individu dans les vestiaires. Celui-ci l'aurait alors agressée dans une cabine de douche. Mais les cris de la victime ont alerté plusieurs personnes qui ont forcé l'entrée de la cabine. L'homme est cependant parvenu à s'échapper. Mais les enquêteurs l'ont rapidement identifié et retrouvé grâce notamment aux images de vidéosurveillance.
Lire aussi: Femme de 74 ans violée par un pêcheur: un homme de 21 ans mis en examen
L'enquête d'abord ouverte pour agression sexuelle sur mineur a été requalifiée en viol, notamment au regard des examens médicaux menés sur la victime tout de suite après l'agression.
La loi prévoit 20 ans de réclusion criminelle au lieu de 15 lorsque le viol est commis sur un mineur de 15 ans, ce qui ne concerne donc pas cette affaire. Mais les textes reconnaissent également comme circonstance aggravante le fait que la victime "sur une personne dont la particulière vulnérabilité, due à son âge, à une maladie, à une infirmité, à une déficience physique ou psychique ou à un état de grossesse", mais seulement si cette déficience est "apparente ou connue de l'auteur".
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.