Gilets jaunes : l'ex-boxeur qui a frappé des gendarmes s'est rendu
Rapidement identifié comme Christophe Dettinger, ancien boxeur surnommé "le gitan de Massy" qui a raccroché les gants en 2013, l'homme qui a frappé des gendarmes samedi 5 à Paris, sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor, s'est rendu ce lundi 7 au matin aux enquêteurs de la Sûreté territoriale.
Selon France 2, qui révèle cette information, Christophe Dettinger a été placé immédiatement en garde à vue.
Christophe Castaner a confirmé l'information sur Twitter, appuyant le fait que l'homme de 37 ans allait devoir "répondre de ses actes devant la Justice".
Samedi, le trentenaire avait été formellement identifié par les services de la Direction opérationnelle des services techniques et logistiques.
Lire aussi: plainte de deux gendarmes agressés par des gilets jaunes samedi sur une passerelle à Paris
Les enquêteurs ont rapidement pensé que l'homme qui a agressé les gendarmes, et qui les a forcés à reculer face à une horde de gilets jaunes, était un boxeur professionnel ou ancien boxeur en analysant sa façon de porter les coups.
Sur d'autres images, on le voit aussi en train de donner des coups de pied à un gendarme mobile coincé au sol.
Toujours selon France 2, Christophe Dettinger portait des gants de boxe "coqués" lors de l'agression des gendarmes: des gants renforcés avec du plomb pour faire mal.
Et aussi:
Acte 9 des Gilets jaunes: vers une action dans "le centre de la France" ou à la Défense?
La maison d'une députée LREM murée, elle accuse les Gilets jaunes (photos)
Les soldes d'hiver réussiront-ils à compenser l'effet "gilets jaunes" ?
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.