Gilles Le Guen, le djihadiste français d'al-Qaïda, a été libéré

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MM
Publié le 11 avril 2019 - 16:50
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Gilles Le Guen, djihadiste français, arrêté en 2013 au Mali.
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Le djihadiste français, Gilles Le Guen, est sorti de prison en février.
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Le djihadiste français, Gilles Le Guen, condamné en 2015 à huit ans de prison pour avoir combattu dans les rangs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), est sorti de prison en février. Il reste placé sous un stricte contrôle judiciaire.

Il avait été interpellé en avril 2013 par les forces françaises présentes à Tombouctou (Mali) dans le cadre de l'opération Serval. Gilles Le Guen, souvent présenté comme le "djihadiste breton", a été libéré de prison le 25 février dernier. Ce vétéran du djihad, qui avait rejoint les rangs d'al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), était présenté comme un porte-parole de l'organisation. Il apparaissait sur plusieurs vidéos de propagande du groupe, affublé d'un turban noir et d'une tunique beige devant le drapeau noir du djihad, une kalashnikov posée à ses côtés.

Selon LCI, qui révèle l'information, cet ancien capitaine de la marine marchande âgé de 64 ans est sorti "discrètement" de la prison de Condé-sur-Sarthe, celle-là même où un détenu radicalisé, Michaël Chiolo, et sa compagne avaient grièvement blessé deux surveillants au couteau début mars. "Présenté par les surveillants et des responsables de l’administration pénitentiaire comme un détenu «calme et sans problèmes»", précise le média, il est désormais sous contrôle judiciaire et doit se présenter une fois par jour au commissariat de la commune où il est domicilié. Il résiderait désormais dans la Manche.

Lire aussi – Terrorisme: le djihadiste français Gilles Le Guen condamné à 8 ans de prison ferme

Jugé en mai 2015 par la justice française pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, il avait été condamné à 8 ans de prison ferme. Converti à l'islam avant ses 30 ans, Gilles Le Guen, de son nom de guerre Abdel Jelil, avait reconnu lors de son procès s'être "investi" auprès d'AQMI pendant seulement deux mois. Il aurait ensuite voulu s'en éloigner après s'être rendu compte que l'organisation "n'avait rien à proposer au peuple". "Même si à un moment j'ai eu un certain enthousiasme, j'ai vite fait marche arrière", avait-t-il déclaré à l'audience en exprimant ses regrets.

Gilles Le Guen avait été qualifié de "paumé qui devient terroriste" par Jean-Yves Le Drian au moment de son arrestation par les forces spécialistes françaises en avril 2013 au Mali.

Voir:

Terrorisme: le djihadiste français Gilles Le Guen passe en jugement

Mali: double attentat revendiqué par AQMI, quatre morts dont un Français

AQMI diffuse les visages des assaillants de Ouagadougou

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