Grand-Quevilly : des Gilets jaunes bloquent un terminal pétrolier
Plusieurs dizaines de Gilets jaunes ont lancé une action ce mercredi 2 au matin en Seine-Maritime. Ils ont installé un barrage devant le terminal pétrolier Rubis à Grand-Quevilly, bloquant l'entrée et la sortie des camions du site.
"Le terminal pétrolier Rubis à Grand-Quevilly est l'un des quatre sites stratégiques du département de la Seine-Maritime, raison pour laquelle il est une cible lors de mouvements de contestations", a fait savoir Franceinfo qui rapporte l'information. Le site internet de la chaîne de télévision rappelle que le dépôt avait déjà fait l'objet de bblocages le 3 et 13 décembre dernier par des Gilets jaunes épaulés par des militants de CGT.
Lire aussi - Gilets Jaunes: barricades monstres devant un dépôt pétrolier, début de pénurie
Selon un sondage Harris Interactive pour RTL et M6, publié ce mercredi, un Français sur deux seulement pense que le gouvernement prendra en compte les remontés du "grand débat" national organisé en janvier et février à l'initiaitve d'Edouard Philippe. Seuls les proches de La République en marche (LREM) considèrent majoritairement que le gouvernement en tiendra compte (82%). Près d'un Français sur deux estime également (47%) qu'il serait favorable à ce que les Gilets jaunes présentent une liste aux élections européennes de mai 201
Le "grand débat", dont les formes se veulent multiples et diverses un peu partout sur le territoire, doit formellement débuter mi-janvier jusqu'au 1er mars. Il est ouvert à tous et doit associer de nombreux gilets jaunes. Les remontées des divers débats - propositions ou doléances - doivent ensuite faire l'objet de synthèses. Le gouvernement s'est déjà engagé à ce qu'elles se traduisent par des "mesures concrètes", en plus des mesures d'urgence déjà annoncées par l'exécutif.
Voir:
Nouveaux rassemblements de "gilets jaunes", des dépôts pétroliers bloqués
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.