Grégory Gay meurtrier d'Alexia Daval ? La police conteste la version de Jonathann
La police reste de marbre. Face au revirement de Jonathann Daval, principal suspect de l'affaire du meurtre de son épouse Alexia, qui accuse désormais son beau-frère, les enquêteurs ont affiché leur scepticisme face à cette nouvelle version.
Selon L'Est Républicain, qui a joint les forces de l'ordre, "le parquet et les enquêteurs continuent d’opposer une confiance absolue dans la solidité de leur dossier". La semaine dernière, lors d'une audition face au juge de Besançon, Jonahtann Daval s'est déchargé de la mort d'Alexia sur son beau-frère, Grégory Gay, qui l'aurait étranglé à mort au cours d'une dispute au domicile des parents de la jeune femme au cours d'une soirée dans la nuit du 27 au 28 octobre 2017. La famille aurait alors conclu un "pacte" pour "étouffer l'affaire".
Lire aussi - Jonathann Daval accuse désormais son beau-frère, Grégory Gay, d'avoir tué Alexia
Toujours selon le suspect, c'est Grégory Gay qui aurait transporté le corps dans un bois à proximité de Gray-la-ville et l'aurait brûlé.
Une version des faits qui ne satisfait pas les policiers. "Nous allons vérifier tout cela mais ce qu’il a dit ne repose sur aucun fondement", a précisé une source proche de l'enquête au quotidien. Et d'ajouter: "Pour nous, ces revirements n’ont d’autre but que de permettre de diluer les responsabilités et d’entretenir un certain flou sur l’enchaînement des faits, en faveur du mis en cause principal. Mais rien de tout cela n’est étayé; la conclusion à laquelle nous sommes arrivés est la bonne".
Voir - Affaire Daval: Gregory Gay, le beau-frère, dément les accusations de Jonathann
En effet, de nombreux éléments de l'enquête incriminent toujours Jonathann Daval. Ainsi c'est un drap qui se trouvait au domicile du couple qui a servi de linceul au corps d'Alexia. Ce dernier a été transporté dans la voiture de fonction du mari (comme le confirme le tracker du véhicule) jusqu'au lieu où le cadavre a été déposé et brûlé.
Le parquet de Besançon s'est abstenu de tout commentaire.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.