Hérault : 4,36 g d'alcool au volant d'un 38 tonnes et en récidive
L'homme cumulait les infractions, le tribunal a cumulé les sanctions. Un chauffeur routier a été condamné lundi 9 à dix mois de prison dont six mois ferme et à la révocation du sursis qui pesaient sur sa tête ainsi qu'à l'annulation de son permis de conduire après avoir été contrôlé dans un état d'alcoolémie avancé au volant de son 38 tonnes.
Ce sont les gendarmes de l'Hérault qui ont procédé à son contrôle a hauteur de Gigean. Ils ont décidé d'intervenir après avoir noté qu'il téléphonait au volant. Mais cette infraction déjà passible d'un retrait de 3 points n'était pas la plus grave commise par le conducteur, ni la première.
Les militaires ont en effet constaté sur place un état d'ébriété manifeste. L'éthylomètre a largement confirmé ce qu'ils supposaient déjà. L'homme conduisait son camion avec un taux d'alcoolémie de 4,36 g d'alcool par litre de sang. Près de neuf fois la limite légale autorisée.
Lire aussi: Charente-Maritime - Contrôlé ivre au volant trois fois en trois semaines
Pire, l'homme était titulaire d'un permis probatoire car il avait déjà été pris en flagrant délit de conduite en état d'ivresse et condamné pour cela début 2017 à quatre mois de prison avec sursis. A cela se sont ajoutés des infractions au temps de repos des chauffeurs de poids-lourd, ont pu constater les gendarmes à l'examen de son disque chronotachygraphe.
"Le chauffeur, un Haut-Savoyard âgé de 41 ans, a été condamné (lundi 9), par le tribunal correctionnel de Montpellier, à 10 mois d'emprisonnement dont 6 mois ferme assorti d'un sursis avec mise à l'épreuve, à l'annulation de son permis de conduire avec interdiction de le repasser durant 18 mois et à la révocation de son sursis", ont précisé les gendarmes de l'Hérault.
Selon les chiffres de la Sécurité routière, l'alcool est impliqué dans un tiers des accidents mortels. Un conducteur qui a bu a 8,5 fois plus de risque d'être responsable d'un accident mortel.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.