Hugo Clément blessé à Paris lors de la manifestation des gilets jaunes (photo)

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La rédaction de France-Soir
Publié le 03 décembre 2018 - 09:40
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Hugo Clément assure avoir été victime d'un tir tendu de la part de la police lors de la manifestation des gilets jaunes samedi à Paris.
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Le journaliste Hugo Clément a été blessé lors de la manifestation des gilets jaunes samedi à Paris. Il a affirmé avoir été victime d'un "tir tendu qui va à l'encontre des règles de sécurité élémentaires", œuvre des forces de l'ordre.

Il a été touché à la tête. Le journaliste Hugo Clément a assuré avoir été pris pour cible par des membres des forces de l'ordre lors de la manifestation des gilets jaunes à Paris samedi 1er décembre.

Il circulait à scooter avec sa compagne Alexandra Rosenfeld sur le boulevard Malesherbes alors qu'ils ont aperçu des gilets jaunes qui montaient une barricade. Le journaliste est alors descendu de son deux roues et a décidé de prendre quelques photos de la scène.

"J'ai garé le scooter et commencé à filmer, en conservant mon casque de moto sur la tête. J'étais vêtu d'une parka bleu nuit, et je n'étais pas identifié comme journaliste", a-t-il expliqué dans un message publié par l'ancienne Miss France sur Twitter.

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"Au bout de quelques secondes, alors que j'étais tourné vers le cordon de policiers progressant vers la barricade, les manifestants étant dans mon dos, j'ai été percuté par un projectile en plein visage. La visière du casque a explosé et je suis tombé", a-t-il poursuivi en ajoutant qu'il avait eu l'heureuse idée de garder son casque ce qui lui "a probablement évité une blessure beaucoup plus grave".

Le malheureux s'est ensuite fait voler son téléphone avant que des manifestant ne le tirent par le manteau pour le "mettre en lieu sûr". "Je suis formel sur un point: le projectile provenait du cordon des forces de l'ordre. Les manifestants étaient dans mon dos, et les policiers ont chargé juste après", a expliqué celui qui a écopé de sept points de suture.

Incapable de dire si sa blessure a été causée par une grenade lacrymogène ou un tir de flashball, il a tenu à ajouté qu'il ne pointait pas du doigt "l'ensemble des policiers qui ont dû travailler dans des conditions très difficiles et stressantes".

L'ancien journaliste de l'émission Quotidien a en outre assuré qu'il avait été victime d'un "tir tendu, qui va à l'encontre des règles de sécurité élémentaires", regretté l'acte "lâche" du voleur de son téléphone et remercié "les personnes dont certaines portaient des gilets jaunes" qui l'avaient mis à l'abris.

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