L'humoriste Yassine Belattar placé en garde à vue après des "insultes" contre des policiers
Il cherchait à rejoindre le président de la République. L’humoriste Yassine Belattar a été placé quelques heures en garde à vue mardi 20, en marge du déplacement d’Emmanuel Macron aux Mureaux (Yvelines), pour "outrage sur personne dépositaire de l’autorité publique", avant d’être remis en liberté, une affaire qu’il a lui-même qualifiée de "malentendu".
Selon le journal Le Point, l'humoriste aurait "insulté" des membres des forces de l'ordre, les traitants "d'abrutis" et de "bons à rien". Il aurait, selon des sources policières, proféré des menaces à l'encontre des fonctionnaires des forces de l'ordre.
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"Une policière m’a fait une remarque très désobligeante devant mes enfants, je lui ai répondu, et on s’est tous retrouvés au commissariat", a expliqué de son côté le principal intéressé qui était invité par Emmanuel Macron à participer à ce déplacement aux Mureaux en compagnie de la ministre de la Culture Françoise Nyssen. Malheureusement, l'humoriste serait arrivé trop tard pour se joindre au cortège présidentiel, a-t-il fait savoir.
Yassine Belattar a tout de même passé près de sept heures en garde à vue au commissariat de la ville. Il a été libéré dans l'après-midi suite à une confrontation avec l'agent de police. Yassine Belattar fera l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur de la République, a précisé de son côté le parquet de Versailles.
"Même dans mon humour, j'ai beaucoup d'estime pour les policiers", a expliqué l'humoriste. Et d'ajouter: "Le principal évènement de cette journée, c'est qu'Emmanuel Macron s'est rendu aux Mureaux".
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