Il avait partagé la vidéo de l'attentat de Christchurch, il risque 14 ans de prison
Un Néo-zélandais de 44 ans a plaidé coupable du partage de la vidéo de l'attentat de Christchurch (50 morts en mars dernier). L'homme a déjà été condamné pour un acte islamophobe. Il risque une lourde peine de prison.
C’est un signe que la Nouvelle-Zélande reste profondément traumatisée par l’attentat de Christchurch en mars dernier, et que le pays ne badine pas avec la diffusion d'images choquantes. Philip Arps, un Néo-zélandais de 44 ans est actuellement jugé et risque une lourde peine pour avoir partagé en direction d'une trentaine de personnes une vidéo de 17 minutes montrant Brenton Tarrant abattre méthodiquement à l’arme automatique des fidèles lors de l’attaque de deux mosquées. Cinquante personnes avaient ainsi été massacrées.
Or, la législation néo-zélandaise a fermement proscrit la diffusion volontaire de la vidéo, ou du manifeste laissé par le terroriste, les images du massacre ayant notamment été largement diffusée sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter ce qui avait engendré une polémique mondiale.
La justice néo-zélandaise est parvenue à identifier six contrevenants qui ont tous fait l’objet de poursuites. Deux d’entre eux dont le cas a été jugé particulièrement grave ont même été placé en détention dans l’attente de leur procès: un jeune homme de 18 ans et Philip Arps. Ce dernier, en plus du partage, a demandé à l’une des personnes à qui il l’avait envoyée de rajouter –sans doute par amusement– des cibles et un compteur du nombre de morts pour illustrer la vidéo sordide.
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Comme le rapporte la presse anglo-saxonne, le quadragénaire a plaidé coupable des faits qui lui sont reprochés.
Il a été renvoyé en prison dans l’attente du jugement qui sera prononcé le 14 juin prochain. L‘homme risque jusqu’à 14 ans de prison. Selon la presse locale (voir ici), l’homme a un casier judiciaire plutôt embarrassant pour sa défense dans cette affaire puisqu’il a été condamné à une amende pour avoir, en 2016, fait partie d’un groupe d’individus ayant fait des saluts nazis et déposé des détritus et une tête de cochon devant la mosquée Al Noor de Christchurch, une de celles qui sera visée trois ans plus tard par le tueur.
Voir aussi:
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Christchurch: foule lors d'une cérémonie à la mémoire des victimes
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