Il localise le téléphone de sa copine puis lui fonce dessus en voiture

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La rédaction de France-Soir
Publié le 21 août 2018 - 18:58
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Un téléphone portable avec ses applications, le 22 mars 2018, à Manchester United (Angleterre)
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© Oli SCARFF / AFP
Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour tentative de meurtre après avoir foncé avec sa voiture sur sa copine, à Maron en Meurthe-et-Moselle.
© Oli SCARFF / AFP
Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour tentative de meurtre plus placé en détention provisoire pour avoir foncé sur sa copine en voiture, à Maron en Meurthe-et-Moselle, lors d'une crise de jalousie. Il avait aussi voulu écraser un individu à vélo qui se trouvait avec elle.

Son impulsivité et sa jalousie maladive pourraient lui coûter très cher. Un jeune homme de 18 ans a été mis en examen pour tentative de meurtre par un juge du tribunal de Nancy, puis placé en détention provisoire, après avoir tenté d'écraser en voiture sa petite amie et un homme à vélo avec qui elle discutait sur le bord de la route.

Les faits se sont déroulés samedi 18 à Maron près de Nancy en Meurthe-et-Moselle. Le suspect est entré dans une colère noire quand sa copine, âgée de 29 ans, lui a signalé qu'elle avait rencontré une connaissance sur la route, et qu'elle s'arrêtait pour discuter un peu.

Jaloux maladif, le jeune homme s'est alors saisi de son téléphone et a localisé la jeune femme avec une application dédiée à cet effet. Quand il l'a retrouvée, un homme, à vélo, âgé d'une trentaine d'années, était toujours à ses côtés. Il leur a alors foncé dessus avec sa voiture.

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La jeune femme a été blessée grièvement à une jambe. Selon L'Est Républicain, elle souffrirait d'une fracture ouverte. Son ami a été plus légèrement touché.

Lors de l'audience, le prévenu a assuré qu'il n'avait jamais voulu faire de mal à sa petite amie, mais qu'il avait bel et bien voulu tuer celui qui l'accompagnait, car il le considérait comme un rival amoureux.

Son avocat a essayé de lui éviter la prison en soulignant une altération du discernement, constatée par un expert psychiatre, au moment des faits.

"Je suis prêt à suivre un traitement psy pour gérer mes émotions et ne plus tout casser sur mon passage", a alors déclaré le suspect au juge, sans le convaincre. Il a effectivement été placé en détention provisoire en l'attente de son procès.

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