Torture et actes de barbarie sur fond d'alcoolisation du "psychopathe"
Le principal accusé a 26 ans, il, n'en avait que 23 au moment des faits et avait déjà été condamné sept fois dont trois pour des faits de violences aggravées. C'est depuis lundi 26 pour "actes de torture et de barbarie" qu'il comparaît devant la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine. L'épilogue d'une soirée trop arrosée avec des "amis" remontant à janvier 2016.
"Quand je suis contrarié et que j’ai bu, je peux me montrer très agressif et dangereux", a expliqué l'homme à la barre. L'alcool a en effet coulé à flots ce soir-là. La victime elle-même ne se souvient pas de tout, rapporte Ouest France. Lors de sa prise en charge par les secours, elle présentait un taux d'alcoolémie de 3,61 grammes par litre de sang. L'agresseur était à plus de 2,5 grammes.
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L'accusé était invité par cette cet homme de 27 ans au moment des faits qu'il avait connu en prison. D'autres les ont rejoint dans la soirée. Puis une dispute a éclaté, les coups ont plu et le mis en cause s'est ensuite emparé d'un couteau et a poignardé à plusieurs reprises la victime dans la région anale, accompagnant ses coups d'insultes à caractère homophobe.
Un geste qui lui a donc valu d'être jugé pour "actes de torture et de barbarie avec usage d'une arme", faits passibles de 20 ans de réclusion criminelle. Assurant de ses regrets, le jeune homme a tenté d'expliquer son comportement, outre ses problèmes d'alcool, par les séquelles d'une éducation basée sur la violence.
Il s'est décrit comme quelqu'un de "calme et gentil" lorsqu'il est sobre. Portrait cependant contredit par un psychologue qui l'a qualifié de "psychopathe, dont la propre jouissance provient de l’humiliation" et présentant une "haine vis-à-vis des autres et de son environnement".
Un autre homme présent au moment des faits est également mis en cause et risque 5 ans de prison pour "abstention volontaire d’empêcher un crime". Le verdict est attendu vendredi 30.
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