Isère : affrontements entre gendarmes et les gens du voyage
Des carcasses de voitures brûlées, des scènes d'émeutes urbaines, une ville paralysée et une route départementales coupée. Voilà ce qui résulte des affrontements qui ont opposés des gens du voyage et des gendarmes à Moirans, près de Grenoble (Isère), sur la RD 1085, qui a été coupée à la circulation. Le trafic ferroviaire a été coupé, la mairie et les écoles de la commune ont également été évacués par mesure de précaution.
Selon le Dauphiné Libéré, l'incendie aurait été allumé par des membres de la communauté des gens du voyage sédentarisés dans la commune. Ils réclameraient la libération de deux des leurs actuellement incarcérés qui ont demandé à pouvoir assister aux obsèques d'un proche, tué dans un accident alors qu'il roulait à bord d'une voiture volée dans la nuit de vendredi à samedi à Saint-Joseph-de-Rivière (Isère).
"Il s’agit d’un des jeunes décédés dans la nuit de vendredi à samedi lors de la sortie de route d’une voiture volée à Saint-Joseph-de-Rivière", a précisé la préfecture.
Au total se ne sont pas moins de cinq pelotons de gendarmerie, soit une centaine de militaires, qui ont dû être mobilisé pour faire face à une trentaine de gens du voyage. Aucun blessé n'est à déplorer. Des renforts étaient attendus dans la soirée dans les rangs des forces de l'ordre. Selon les informations de France-3 Alpes, des incendies ont été allumés dans l'après-midi par une quarantaine de détenus de la prison d'Aiton en Savoie. Ils seraient en lien avec les violences de Moirans.
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