Isère : un bébé d'un mois tué sur fond d'alcoolisme et toxicomanie des parents

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La rédaction de France-Soir
Publié le 21 septembre 2018 - 09:10
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Animateur jugé pour abus sexuels sur mineurs: 16 à 18 ans de prison requis
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Les parents du bébé mort début septembre ont reconnu qu'il était "tombé".
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Un bébé d'un mois a trouvé la mort début septembre dans l'Isère, victime de violences selon les examens médicaux. Ses parents, décrits comme marginaux et sujets aux addictions, ont été mis en examen. Ils risquent la prison à perpétuité.

Le décès de l'enfant remonte au 8 septembre dernier. Mais ce n'est que lundi 17 que ses parents ont été interpellé à Moirans (Isère). Le lendemain ils ont été mis en examen pour son meurtre.

L'enfant n'avait qu'un mois lorsque les pompiers ont été appelés et ont découvert au domicile familial son corps sans vie. Une autopsie a par la suite été pratiquée et révélé plusieurs fractures au niveau du crâne et des jambes, dont certaines étaient anciennes, signe que le bébé avait probablement subi des mauvais traitements avant le drame.

Voir: Isère - mort suspecte d'un bébé d'un mois, les parents en garde à vue

Les gendarmes ont réussi au bout de quelques jours à localiser le couple et a procéder à son interpellation. "Les propos des deux suspects, qui n’étaient pas nécessairement dans leur état normal au moment des faits, ont été nébuleux pendant leur audition. Il est actuellement très difficile d’établir une chronologie et la responsabilité de chacun", a rapporté au Dauphiné Libéré le procureur de la République de Grenoble. Les suspects auraient reconnu que l'enfant est "tombé".

Des explications floues car le drame semble au moins en partie trouver son origine dans l'environnement toxique qui entourait ce bébé. Ses parents sont présentés comme des marginaux. Le père, 39 ans est alcoolique. La mère de 23 ans est quant à elle toxicomane. Tous deux sont connus de la justice dans des affaires de violences et d’infractions à la législation sur les stupéfiants.

Ils ont été mis en examen pour violences et meurtre sur un mineur de 15 ans. La mère a été placée en détention mais le juge d'instruction a choisi de laisser le père libre sous contrôle judiciaire. L'information judiciaire devra notamment établir si le couple doit être finalement jugé pour des violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner -passibles de 20 ans de prison lorsqu'il s'agit d'un enfant, 30 ans si elles sont "habituelles"- ou d'un meurtre, punissable dans ce cas de la réclusion criminelle à perpétuité.

Lire aussi:

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