Ivre, le maire de Val-d'Isère interpellé pour avoir insulté un policier

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La rédaction de France-Soir
Publié le 19 octobre 2018 - 15:47
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Le commissariat de police des Lilas, le 16 octobre 2018 en Seine-Saint-Denis
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© Bertrand GUAY / AFP
Le maire de Val-d'Isère a été interpellé pour outrage en état d'ébriété.
© Bertrand GUAY / AFP
Marc Bauer, maire de Val-d'Isère, a été interpellé en état d'ébriété pour avoir insulté un policier dans la nuit de jeudi à vendredi à Colmar. Il aurait, après une soirée très alcoolisée, été protester au commissariat contre l'interpellation de deux personnes survenue un peu plus tôt.

Le Maire de Val-d'Isère, Marc Bauer, a passé la nuit de jeudi 18 à ce vendredi 19 en cellule de dégrisement à Colmar et devait ce jour répondre des faits d'outrage à agent. Il aurait en effet, en état d'ébriété, copieusement insulté un policier pour exiger la libération de deux de ses conaissances, elles-mêmes interpellées quelques heures auparavant.

L'affaire, révélée par Europe 1, a débuté jeudi soir devant une brasserie de la ville du Haut-Rhin. Celle-ci accueillait plusieurs dizaines d'élus parmi lesquels donc l'édile (sans étiquette) de Val-d'Isère. Il semblerait que l'alcool ait coulé à flots lors de cette soirée, au point que les forces de l'ordre ont été appelées pour tapage nocturne vers 1h.

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Lorsque les policiers sont arrivés, le gérant de l'établissement et son fils se trouvaient sur le trottoir, en état d'ivresse manifeste selon les premiers éléments rapportés. Ils ont donc été interpellés. L'affaire aurait pu s'arrêter là, mais plusieurs convives parmi lesquels Marc Bauer se sont rendus devant le commissariat pour protester contre ces arrestations.

Lors de cette altercation verbale avec les forces de l'ordre, Marc Bauer aurait insulté l'un des policiers. Il a donc été interpellé pour outrage et placé en cellule de dégrisement au regard de sa "forte alcoolémie manifeste", selon Europe 1.

L'article 433-5 du code pénal prévoit que "lorsqu'il est adressé à une personne dépositaire de l'autorité publique, l'outrage est puni d'un an d'emprisonnement et de 15.000 euros d'amende".

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