Ivre, un chasseur en poignarde un autre puis va se coucher

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La rédaction de France-Soir
Publié le 27 décembre 2018 - 10:38
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Beaucoup de pays sont trop laxistes avec l'alcool, émettant des recommandations de santé publique qui exposent les consommateurs à un risque important, ont affirmé vendredi des chercheurs dans une étu
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© ALEJANDRO PAGNI / AFP/Archives
Le chasseur était encore ivre lorsque les gendarmes sont venus le chercher le lendemain.
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Un dîner consécutif à une chasse au sanglier s'est terminé avec un coup de couteau, dimanche en Charente. L'un des chasseurs s'en est pris à un autre convive qui lui aurait reproché de ne pas avoir payé sa part. L'agresseur a été interpellé chez lui le lendemain matin, encore en état d'ébriété.

On ne peut pas parler ici d'accident de chasse. D'abord parce que la battue aux sangliers était terminée au moment des faits, et parce qu'il ne s'agit visiblement pas d'un évènement fortuit mais bien de violences volontaires. Un homme a poignardé un de ses compagnons à l'issue d'une journée de chasse qui avait laissé place à une soirée alcoolisée.

C'est à Fouquebrune, en Charente, que s'est nouée l'affaire qui s'est terminée dans le sang pour un motif a priori futile. Dimanche 23, plusieurs chasseurs qui revenaient d'une battue ont ensuite partagé un repas apparemment bien arrosé. L'alcool aidant, la conversation se serait envenimée, l'un des convives reprochant à l'autre de profiter de la table sans avoir payé sa part. L'accusé a répondu en saisissant un couteau et en poignardant l'homme au ventre, rapporte Charente Libre.

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Le coup ne se serait pas révélé trop grave. La victime n'aurait d'ailleurs pas tout de suite réalisé qu'il s'agissait d'autre chose qu'un coup de poing. Elle a été transportée à l'hôpital par les autres convives. Ses jours ne sont pas en danger.

L'auteur de l'agression est simplement rentré chez lui se mettre au lit. Il en a été tiré par les gendarmes au petit matin. La nuit n'avait pas suffit à faire redescendre son taux d'alcoolémie en dessous de la limite légale, signe qu'il devait être dans un état d'ébriété avancé au moment des faits.

L'homme doit être jugé ce jeudi 27 sous le régime de la comparution immédiate. Mis en cause pour violences volontaires avec arme et en état d'ébriété, il risque en raison de ces deux circonstances aggravantes jusqu'à cinq ans de prison si l'interruption totale de travail de la victime n'excède pas huit jours; jusqu'à sept ans dans le cas contraire.

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