#JeNeSuisPasUnVirus pour dénoncer un racisme anti-asiatique qui profite du Coronavirus

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France-Soir
Publié le 28 janvier 2020 - 19:10
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Contre le racisme anti-asiatiques
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A l'origine du hashtag, une jeune femme qui souhaite rester anonyme
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Le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus est devenu viral en quelques heures sur twitter, les personnes d’origine asiatique dénoncent une vague de propos et d’attitudes racistes à leur rencontre. 
 
Le coronavirus commencerait-il à nourrir une psychose ? Et les dérives qui vont avec ? Au-delà des fausses informations et des inquiétudes sur l’achat de produits chinois, le virus n’a pas manqué de déclencher amalgames et réactions racistes envers des personnes de la communauté asiatique. En réaction, les réseaux sociaux ont vu apparaître et se multiplier le hashtag #JeNeSuisPasUnVirus.
 
Libération de la parole raciste
 
Le hashtag a été lancé sur Twitter par une jeune femme anonyme qui dénonce : « La crise sanitaire du coronavirus entraîne dans son sillage une libération de la parole raciste dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ce déchaînement vise les personnes « asiatiquetées » c’est à dire perçues dans l’inconscient collectif français comme chinoise (…) L’Asie, faut-il le rappeler, est un continent et non un pays ». 
 
Le post donne des exemples concrets, dans le quotidien de personnes asiatiques, certaines se faisant insulter, montrer du doigt et même « virer du RER », comme dans les commentaires des réseaux sociaux, où la parole est bien sûr largement décomplexée. « Le pire des virus, conclut le tweet, c’est le racisme systémique ».
 
Réactions d’indignation 
 
Depuis, les témoignages se multiplient, une femme qui a remarqué que dans le métro des gens se couvrent la bouche avec leur foulard quand elle est près d’eux, des clients qui ont refusé de se faire servir par une vendeuse asiatique dans un supermarché, des collégiens un peu malades chambrés par certains de leurs camarades, et beaucoup d’autres encore. 
 
Il s’ajoutent aux innombrables réactions indignées, par les discours (et les actes) racistes, mais aussi par la Une du Courrier Picard titrée « Coronavirus chinois : alerte jaune » accompagnée de la photo d’une personne portant un masque. Et qui vaut au quotidien régional, malgré ses excuses, une plainte de la Licra, la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme. 
 

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