La Nouvelle-Zélande frappée par deux violents séismes, deux morts
La Nouvelle-Zélande a été frappée par deux violents tremblements de terre en quelques heures. Un premier séisme de magnitude 7,8, l'un des plus forts jamais enregistrés dans le pays, a d'abord touché les zones côtières du sud dans la nuit de dimanche 13 à ce lundi 14, provoquant un tsunami et faisant au moins deux morts. Une réplique est ensuite survenue ce lundi en début d'après-midi dans la même zone. De nombreuses infrastructures ont été endommagées.
La principale secousse a retenti ce lundi à 0h02 heure locale (12h02 dimanche en France), frappant les régions de l'Ile du Sud. Son épicentre a été localisé à 23 kilomètres de profondeur et à environ 90 kilomètres au nord de Christchurch (côte est). Selon les médias locaux, un homme est décédé dans l'effondrement de sa maison à Kaikoura (côte est). Au Sud-ouest, une femme a également trouvé la mort au mont Lyford. Près de cette ville, des rails de chemin de fer ont été arrachés et déplacés d'une dizaine de mètres par la force tellurique, comme en témoignent de nombreuses photos. En, effet, outre la destruction de nombreuses habitations dans plusieurs régions, les glissements de terrains provoqués par le séisme ont abîmé les routes, coupant la circulation des trains. Des pannes de courant et de téléphone ont également été constatées.
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Dans les heures qui ont suivi ce premier séisme, des centaines de répliques ont secoué le pays et de puissantes vagues, certaines de deux mètres de haut, ont frappé les côtes. Les sirènes d'alerte au raz-de-marée ont été activées sur le littoral du Sud ainsi que sur la côte est de l'Ile du Nord, tandis que les autorités demandaient aux habitants des zones exposées de se réfugier sur les hauteurs et que les policiers et secouristes évacuaient les habitations du bord de mer.
Puis, à 13h45 (1h45 en France), un second séisme, de magnitude 6,3 cette fois-ci, a frappé le Nord-est de la ville de Christchurch, déjà éprouvée quelques heures auparavant. Toutefois, selon le ministre de la Défense civile Gerry Brownlee, le bilan des victimes ne devrait plus s'alourdir. "Je pense que s'il y avait eu des blessés graves ou plus de morts, nous en aurions entendu parler maintenant", a-t-il déclaré ce lundi à Radio New Zealand, avant de poursuivre: "il semble que l'infrastructure soit le plus gros problème, même si je ne veux pas minorer les souffrances (...) et la peur terrible que tellement de gens ont subies"."Les coûts, en termes de dégâts aux routes et aux infrastructures, vont être importants", a quant à lui indiqué le Premier ministre John Key.
La Nouvelle-Zélande se trouve à la limite des plaques tectoniques de l'Australie et du Pacifique, zone qui fait partie de la "ceinture de feu" du Pacifique, où jusqu'à 15.000 séismes sont enregistrés tous les ans.
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