Une princesse saoudienne jugée pour complicité de violences et séquestration

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La rédaction de France-Soir
Publié le 13 juin 2019 - 13:58
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Une balance de la justice
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© LOIC VENANCE / AFP
La princesse saoudienne Hassa bint Salmane est accusée notamment de complicité de violences et de séquestration.
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La princesse Hassa bint Salmane, sœur du prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, a été convoquée pour comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris le 9 juillet prochain. Elle aurait ordonné à ses gardes du corps de frapper et séquestrer son plombier.

Le procès de la sœur de Mohammed ben Salmane prince héritier d'Arabie saoudite à la réputation sulfureuse, se tiendra en juillet à Paris. La princesse Hassa bint Salmane est notamment accusée de "complicité de violences volontaires". Elle aurait, en septembre 2016, ordonné à ses gardes du corps de frapper et même de "tuer" le plombier qui intervenait dans sa résidence de l'avenue Foch.

Selon la défense, l'artisan aurait été surpris en train de faire des photos dans les appartements privés de la princesse, laquelle l'aurait alors soupçonné de vouloir les vendre à la presse.

L'homme assure n'avoir fait que photographier les lieux où il devait intervenir. La princesse aurait crié à ses employés de "tuer ce chien". Il aurait été roué de coups, notamment au visage puis obligé à s’agenouiller, les mains liées, pour baiser les pieds de la princesse. Il n'aurait été relâché qu'au bout de plusieurs heures.

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Le garde du corps devrait donc comparaître à partir du 9 juillet devant le tribunal correctionnel de Paris pour "vol" du portable de la victime présumée, "violences volontaires avec usage ou menace d’une arme" et "séquestration". Hassa bint Salmane est mise en cause comme complice mais elle ne devrait pas être présente au procès. Il n'est même pas certain qu'elle soit représentée par son avocat français et pourrait donc être jugée et éventuellement condamnée en son absence.

Elle encourt en principe les mêmes peines que l'auteur de l'infraction. Des faits reprochés, la séquestration est celui qui est le plus lourdement sanctionné avec une peine pouvant aller jusqu'à 20 ans d'emprisonnement. Il est toutefois très improbable que la sanction maximale soit appliquée ou même requise dans ce cas précis.

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