La vidéosurveillance montre qu'elle frappe le chien qu'elle est censée promener

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La rédaction de France-Soir
Publié le 08 janvier 2019 - 18:43
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Un chien de race Boxer
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©Vince42/Flickr
La promeneuse de chiens frappait l'animal dont elle avait la garde (illustration).
©Vince42/Flickr

Un tribunal de Leeds au Royaume-Uni a condamné une femme de 46 ans filmée en train de frapper un chien qu'elle était chargée de sortir, étant promeneuse professionnelle. Ce sont les propriétaires qui ont installé une caméra, s'étonnant du changement de comportement de l'animal.

Le couple avait un doute, il a alors décidé d'installer une caméra de surveillance. Et il alors compris pourquoi le chien avait changé de caractère. La femelle boxer nommée Bella était battue par la personne chargée de la promener.

Un tribunal de Leeds au Royaume-Uni a interdit pour deux ans la détention ou toute forme de prise en charge d'un animal à Jacqueline Wilkins, une femme de 46 ans, qui exerçait la profession de "promeneuse de chiens". L'affaire est rapportée ce mardi 8 par la presse britannique.

La quadragénaire a été enregistrée sur des images de vidéosurveillance montrant le salon de la famille Williams en train de brutaliser Bella, une chienne de trois ans qu'elle devait promener (voir ici les images).

Le couple Williams avait décidé d'engager Jacqueline Wilkins après un accident empêchant Madame Williams de promener ses deux chiens, Bella donc et Coco, un cocker de deux ans. Constatant un changement étrange dans le comportement de leurs animaux, le couple décide en février dernier d'installer une caméra pour filmer leur intérieur. Ils vont alors découvrir que lorsque Jacqueline Wilkins brutalise le chien quand il ne répond pas à ses ordres. Découvrant avec effroi les images recueillies en secret, le couple porte alors plainte.

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Au tribunal, l'accusée a d'abord plaidé non coupable avant de reconnaître les faits après la présentation d'une expertise montrant que l'animal avait subi des dommages psychologiques, refusant par exemple de faire une promenade. La cour a admis cependant que la femme, elle-même propriétaire d'un chien, avait exprimé des remords sincères et avait plutôt été sujette à "un coup de folie".

Outre l'interdiction de détenir ou de s'occuper d'un animal, la quadragénaire a été condamnée à 100 heures de travail d'intérêt général.

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