Le bébé meurt ligoté dans son lit : les parents devant la justice
La grand-mère de l'enfant décédé a décrit une installation "horrifiante" en parlant du lit dans lequel la petite Ellie-May est morte en mars dernier. La justice britannique tente désormais de comprendre comment et pourquoi ses parents ont pu en arriver à ligoter et entraver leur fille au point qu'elle succombe à 19 mois.
Les témoignages des proches dressent le portait de trois jeunes gens (la mère de 19 ans, le beau-père et le colocataire de 20 ans) qui vivaient dans des conditions précaires (avec l'enfant dans un trois pièces) et n'arrivaient pas à s'occuper du bambin.
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Le soir du drame, le grand-père de l'enfant avait ainsi été appelée par sa fille, laquelle n'arrivait pas à faire cesser les pleurs du bébé. C'est lui qui se rendra compte en arrivant quelques heures plus tard que la petite ne respirait plus. Elle ne pourra pas être ranimée.
L'autopsie a conclu qu'Ellie-May était morte en raison d'une "contrainte imposée par des ligatures dans une position face couchée", le tout compliqué par une hyperthermie. Souhaitant, semble-t-il, maintenir la petite dans son lit, ses parents avait transformé le meuble aux couleurs de La Reine des neiges en instrument de mort.
Un sommier, des couvertures, et divers liens parmi lesquels des cables électriques maintenaient l'enfant au niveau de la poitrine et des chevilles. "Je leur ai dit qu'il devait démonter ce lit parce qu'il était dangereux et qu'elle pourrait s'étouffer sous les couvertures", a expliqué la grand-mère de l'enfant. Certains élément suggèrent même que la fillette aurait été directement attachée aux barreaux à certains moments.
Les trois jeunes adultes sont accusés d'homicide involontaire. Ils ont plaidé non-coupable devant le tribunal de Liverpool. Le procès se poursuit en ce début octobre.
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