Le chef étoilé critique les gilets jaunes, son restaurant est incendié
Lundi 28 au petit matin, un incendie a ravagé le restaurant "L'Amphytrion" à Colomiers, en banlieue de Toulouse. Yannick Delpech, son chef étoilé, estime que cet acte est volontaire et lié à son "coup de gueule" contre les gilets jaunes.
Il a retrouvé son restaurant incendié et pour lui, les coupables sont tout trouvés: ceux qui n'ont pas supporté sa prise de position contre les gilets jaunes. Le chef étoilé Yannick Delpech accuse des individus d'avoir mis le feu à son établissement en représailles des prises de positions critiques du mouvement qu'il a publiquement affichées.
Lundi au petit matin, le restaurant L'Amphytrion de Colomiers a pris feu. Selon France bleu, c'est de la voiture de Yannick Delpech que le feu a démarré, dans le sous-sol de l'établissement. Le chef, lui, était dans les murs du restaurant, seul à cette heure-ci.
Yannick Delpech n'a jamais fait mystère de son hostilité aux gilets jaunes. Le 20 janvier, sur son compte Facebook, excédé par les manifestations, il publie un "coup de gueule". "NON JE NE BAISSERAI PAS MON RIDEAU! (…) Je porterai toujours la force de préserver la liberté de travailler, voyager, consommer et donc simplement vivre sans me faire diriger par une minorité qui veut imposer sa vision d’un monde soi-disant « meilleur » et en donne un aperçu depuis 10 semaines maintenant. Je ne serai pas l’otage de petites terreurs complotistes, anarchistes, racistes qui sèment le trouble au milieu d’un mouvement social porté par de vraies revendications sur le pouvoir d’achat" avait-il écrit.
Après ce message, l'établissement a été la cible d'une tentative de cambriolage, d'une tentative d'effraction et de tags sur la façade. Avant donc d'être ravagé par les flammes lundi.
Yannick Delpech ne pointe pas directement du doigt les gilets jaunes, ou des personnes en particulier. Mais il confie cependant à France bleu avoir "la haine".
Le restaurant est fermé jusqu'à nouvel ordre et 25 employés sont au chômage technique.
Voir aussi:
Liste "gilets jaunes": deux membres jettent l'éponge sous la pression
Acte 11 des Gilets jaunes à Paris: un homme est mort d'une crise cardiaque
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.