Le couple de pédophiles violait ses enfants, "un dossier épouvantable"

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La rédaction de France-Soir
Publié le 10 octobre 2018 - 15:57
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Le couple de pédophiles a été condamné à des peines de 10 et 18 ans de prison.
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Un couple de pédophiles a été condamné à 10 et 18 ans de prison lundi par le tribunal correctionnel de Charleroi, en Belgique. Ils violaient leurs enfants respectifs et prenaient des photos et vidéos de leurs crimes.

Un couple de pédophiles vivant à Sivry-Rance ont été condamnés à 10 et 18 ans de prison par le tribunal correctionnel de Charleroi en Belgique. Ils ont été reconnus coupables de viols sur leurs enfants respectifs lundi 8.

Les faits ont été dénoncés par la fille de l'homme, Guy W., le 10 août 2017. A l'époque, l'homme vivait encore avec la mère de la petite fille âgée de neuf ans. Ils étaient cependant séparés et faisaient chambre à part.

La petite fille avait fait parvenir à sa mère un petit bout de papier sur lequel elle lui expliquait que son père l'obligeait à lui toucher le sexe et prenait des photos d'elle nue.

Immédiatement, la mère de famille avait réagi et prévenu la police. L'enquête avait très rapidement permis de mettre à jour des dizaines de milliers de photos et de vidéos à caractère pédopornographique cachées dans les affaires personnelles du père de famille.

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Les images mettaient en scène les viols de ses propres enfants mais pas seulement. L'examen des fichiers a ainsi permis de découvrir que d'autres enfants, des fillettes, avaient aussi été abusées. L'enquête a aussi révélé qu'un autre pédophile était impliqué dans cette affaire: Sandrine D. la nouvelle compagne de Gui W. qui violait elle aussi ses enfants.

Il s'est avéré que sa nouvelle compagne lui livrait ses propres filles. Pourtant Guy W. a longtemps nié les faits en expliquant que les clichés avaient simplement une portée artistique. Il a finalement reconnu les actes de nature pédophile et indiqué que sa nouvelle compagne l'y incitait.

Au total donc, cinq victimes mineures ont été identifiées par les forces de l'ordre dans cette affaire. D'autres victimes, aujourd'hui majeures, n'ont pas souhaité se porter partie civile selon 7 sur 7.

Car Guy W. a aussi agi en dehors du cercle familial. En 2012, il a ainsi fait la rencontre d'une jeune adolescente à un arrête de bus. Là, il avait profité de sa faiblesse et obtenu son numéro de téléphone. En 2013, il obtenait une photo dénudée par webcam, quelques mois après il réussissait à l'embrasser. Cet échange de photos suggestives a semble-t-il continué jusqu'en 2016 où l'homme a finalement violé l'adolescente de 16 ans, dans les bois de Rance.

Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Sous l'emprise de son agresseur, la jeune victime a même signé "un contrat de soumission", l'obligeant à obéir totalement à son agresseur mais aussi de s'installer chez lui "d'y vivre nue pour lui faire un bébé qu'il pourrait élever et ligoter pour le violer".

Ce "dossier épouvantable" des mots même du substitut du procureur a été jugé par le tribunal correctionnel de Charleroi. Condamnés respectivement à 18 et 10 ans de prison Guy W. et Sandrine D. ne devront pas suivre un traitement. "Le parquet les a décrits comme "Des pervers dont les psychiatres disent qu'une thérapie n'est pas souhaitable car elle leur permettrait de renforcer leur perversité et de se perfectionner pour éviter d'être pris dans le cadre d'une récidive qui est hautement probable".

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