Le djihadiste présumé libéré par erreur relaxé

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La rédaction de France-Soir
Publié le 26 octobre 2018 - 09:08
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© LOIC VENANCE / AFP/Archives
Le djihadiste présumé Oualid B. était suspecté d'avoir enfreint son contrôle judiciaire.
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Oualid B., suspecté de faits en lien avec le terrorisme islamiste, a été relaxé jeudi dans une autre affaire. Il était soupçonné d'avoir enfreint son contrôle judiciaire stricte, mis en place après qu'il a été libéré par erreur en avril dernier.

Il reste suspecté d'être lié à la préparation d'un attentat en 2014, mais l'homme qui avait été libéré par erreur en avril dernier a été relaxé jeudi 25 dans une autre affaire qui aurait pu le reconduire à la case prison. La justice a conclu qu'il s'agissait d'une erreur, de faits cette fois.

Oualid B. était en effet suspecté d'avoir enfreint les conditions de son contrôle judiciaire. Il lui est interdit de quitter sa ville de résidence (Meaux) et il doit pointer deux fois par jour au commissariat. Mais un policier avait affirmé l'avoir croisé au volant d'une voiture le 16 mai dernier. Une double infraction puisque l'homme n'est pas titulaire du permis de conduire.

Voir: A Paris, le difficile procès de Oualid B., jihadiste présumé libéré par erreur

Mais à l'audience, le propriétaire du véhicule en question a affirmé qu'il ne connaissait pas Oualid B. et ne lui avait jamais prêté sa voiture. La cour d'appel de Paris a également relevé la ressemblance entre cet homme et le suspect et a donc considéré que le policier, qui a témoigné sous couvert d'anonymat, a donc pu légitimement croire qu'il s'agissait du djihadiste présumé mais se tromper.

Oualid B. doit être jugé à Paris aux côtés de Reda Bekhaled et de ses frères, soupçonnés d'être impliqués dans un projet d'attentat en 2014 dans la métropole lyonnaise et dans une filière d'acheminement de combattants en Syrie. Il est considéré comme dangereux par le ministère de l'Intérieur.

Il se trouvait en détention provisoire mais le juge d'instruction chargé de l'affaire a oublié de renouveler celle-ci, ce qui a conduit à sa libération. Les autorités ont cependant assuré par la suite que l'individu serait maintenu sous étroite surveillance.

Lire aussi: La France veut rapatrier certains des 150 enfants de jihadistes français signalés en Syrie

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