Le patron de Sciences Po a fait un tour en garde à vue pour "violences conjugales"
Nouveau scandale pour l'école de l'élite en France. Dimanche soir, le directeur de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, a été placé en garde à vue dans une affaire de violences conjugales. Il en est sorti lundi après-midi, mais l'enquête se poursuit.
Après que la Cour des comptes a relevé les déboires financiers de Richard Descoings, président de Sciences Po de 1996 à 2012, et que son successeur Frédéric Mion a été contraint de démissionner pour avoir dissimulé les soupçons d'inceste visant le politologue Olivier Duhamel, voilà que Mathias Vicherat est sous le coup d'une enquête pour violences conjugales.
Montrez l'exemple, qu'ils disent. Pour une école qui se veut avant-gardiste, élitiste et rayonnante à l'international, ça en jette. D'autant qu'en novembre 2021, quand il a repris les rennes de Sciences Po, il avait décrété "priorité absolue" les violences sexistes et sexuelles.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais. C'est peut-être le fait d'être passé par l'ENA, dans la même promotion qu'Emmanuel Macron, qui lui a donné cette tendance...
Quoi qu'il en soit, sa compagne et lui s'accusent mutuellement de violences, même si "l'unité médico-judiciaire n'a relevé d'incapacité totale de travail sur aucun des deux, et aucun des deux n'a souhaité déposer plainte à ce stade." L'enquête se poursuit donc "en préliminaire", d'après le ministère public.
L'institution, mère de 15 000 étudiants, n'a pas commenté pour l'instant. En même temps, que dire ?
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