L'histoire d'une chienne enterrée vivante enflamme Internet
La toile est indignée. Samedi 1er, un homme découvrait une chienne enterrée vivante dans un terrain vague dans les Yvelines et en informait tous ses contacts sur Facebook. Ce mercredi matin, le message avait été partagé plus de 155.000 fois sur le réseau social tandis qu'une pétition réclamant la "peine maximale pour le maître de la dogue de Bordeaux (la race de l'animal, NDLR) retrouvée enterrée vivante !", publié sur le site mesopinions.com, avait quant à elle recueilli plus de 130.000 signatures.
Samedi, alors qu'un riverain promenait tranquillement son chien à Carrières-sur-Seine, dans les Yvelines avec une amie, il a découvert une chienne "cruellement enterrée vivante". "Seule sa tête était difficilement visible, compte tenu de la quantité de terre qui la recouvrait", explique-t-il dans son message Facebook, posté, photos à l'appui, le lendemain. Il a alors immédiatement prévenu les secours et commencé à libérer l'animal"entouré de pierres", selon les dires d'une source policière. Par ailleurs "un sac de gravats était accroché à sa laisse pour l'empêcher de se dégager"", précise la source.
Une fois secouru, le dogue de Bordeau"choqué et déshydraté" a ensuite été transporté dans une clinique vétérinaire de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Ses jours sont désormais hors de danger.
Soupçonné d'être à l'origine du malheur de la pauvre bête, son propriétaire a rapidement été retrouvé grâce au tatouage de l'animal. Agé de 21 ans, il a été interpellé le jour même à son domicile, tout proche du terrain vague, arrêté et placé en garde à vue au commissariat de Sartrouville. S'il nie les faits, affirmant que son chien s'est enfui, les enquêteurs ne le croient pas. En effet, "la chienne a plus de dix ans et souffre d'arthrose, on l'imagine mal prendre la fuite en courant", explique une source policière. Aussi, le suspect sera jugé pour acte de cruauté sur un animal et outrage sur une personne dépositaire de l'autorité publique en mars 2016.
Il risque jusqu'à deux ans de prison et 30.000 euros d'amende, comme le rappelle d'ailleurs le sauveur de la chienne sur son message Facebook. Message qu'il assure avoir publié "non pas pour valoriser (son) acte, mais pour sensibiliser les gens sur la cruauté envers les animaux considérés depuis peu de temps par la loi comme des êtres vivants dotés de sensibilité".
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