Loire-Atlantique : un forcené retranché chez lui se suicide

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 29 janvier 2018 - 12:56
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Les hommes du GIGN.
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Le forcené qui s'est suicidé à Saint-Viaud avait blessé sa compagne par balle la veille. Cette dernière est dans état critique.
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Un homme de 47 ans s'est retranché chez lui ce lundi matin à Saint-Viaud en Loire-Atlantique, avant de se suicider alors que le GIGN allait intervenir. La veille, il avait blessé par balle son ex-compagne. Cette dernière se trouve dans un état critique au CHU de Nantes.

Stupeur et émotion étaient de mise ce lundi 29 au matin dans la petite commune de Saint-Viaud, non loin de Pornic, en Loire-Atlantique. Un escadron de la gendarmerie locale ainsi que le Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN) étaient réunis devant le domicile d'un forcené, qui s'était retranché chez lui après avoir tiré sur son ex-compagne. Mais les forces de l'ordre n'ont pas pu intervenir avant qu'il ne se suicide.

Dimanche 28 au soir, l'individu s'était en effet rendu chez son ex, à Corsept. Le nouveau petit ami de cette dernière était également présent. Mais il n'a rien pu faire pour la protéger. Le tireur, âgé de 47 ans, a fait feu sur sa victime, la blessant gravement au niveau de la gorge.

Lire aussi: Gironde - un forcené tire sur deux gendarmes, se retranche chez lui et se suicide

La femme a été transportée en urgence au CHU de Nantes et était toujours ce lundi matin dans un état critique. Les médecins ont annoncé que son pronostic vital était engagé.

Après avoir attaqué son ex-compagne, le forcené est donc rentré chez lui à Saint-Viaud et n'a pas répondu aux sollicitations des négociateurs de la gendarmerie. Le GIGN était aussi sur place.

Un important dispositif de sécurité avait été déployé et les habitants du quartier ont été confinés chez eux. "On nous a dit de ne surtout pas sortir de chez nous et de rester enfermés. Il y a des gendarmes partout. J'en ai vu un avec une cagoule devant chez moi, ce matin", a témoigné un voisin auprès de Presse-Océan.

En milieu de matinée, alors que les gendarmes n'arrivaient pas à entrer en contact avec le forcené, un coup de feu à l'intérieur de son domicile a retenti. Il venait de se donner la mort. 

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