Marineland : mort d'une orque une semaine après les intempéries
Le parc aquatique Marineland, situé près d'Antibes (Alpes-Maritimes), a perdu l'un des siens. Une orque âgée de 19 ans, baptisée Valentin, est décédée ce lundi, une semaine après les violentes intempéries qui ont endommagé le parc de la Côte d'Azur. "Nous n’avons à cette heure aucune explication sur les causes du décès, nous allons tout faire pour comprendre. Des analyses seront réalisées par une équipe de vétérinaires experts", a expliqué la direction du parc dans un communiqué avant d'ajouter: "nous avons vécu une situation extrêmement difficile et sans précédent la semaine dernière et avons tout mis en œuvre pour sécuriser les infrastructures dévastées par les intempéries".
Valentin n'est pas le seul animal à avoir péri dans ce drame qui a coûté la vie à 20 personnes et fait de nombreux sinistrés. Dans un précédent bilan, le parc déplorait "la perte de quatre tortues, quelques raies, des poissons, à savoir des loups de mer, et certains des plus petits animaux de Kid's Island, tels que des lapins, cochons d'Inde, poules, chèvres et moutons".
Selon Jon Kershaw, le directeur animalier du parc dont les propos ont été rapportés par Sciences et Avenir, les animaux terrestres seraient morts noyés par la vague qui a frappé le parc alors que les animaux marins auraient souffert d'hypothermie ou d'asphyxie dans des eaux boueuses. Suite à ces intempéries, qui ont endommagé 90% de ses installations, le plus grand parc marin d'Europe n'envisagerait pas de rouvrir ses portes avant janvier 2016.
Mondialement connu, le parc, qui ne cesse d’accueillir parents et enfants, venus admirer les pirouettes synchronisés des dauphins et des orque, affiche un taux de fréquentation toujours très haut. Mais depuis la sortie du documentaire Blackfish sur les conditions de captivité des cétacés il y a deux ans, le parc est sujet à de nombreuses critiques de la part des défenseurs des animaux qui se battent contre l'exploitation des orques et des dauphins dans les delphinariums. En juillet dernier, quelque 500 défenseurs des animaux venus de toute la France avaient ainsi manifesté à proximité du parc, dénonçant l’habitat dans lequel vivent les animaux.
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