Marseille : un Gilet jaune jette un pot de rillettes sur la police, 4 mois ferme
Un homme a été condamné lundi 28 à Marseille pour avoir jeté un pot de rillettes sur les forces de l'ordre lors de l'Acte 11 des Gilets jaunes.
Le projectile n'est pas banal. Un manifestant qui participait à l'Acte 11 des Gilets jaunes à Marseille dans les Bouches-du-Rhône a été interpellé alors qu'il prenait part à des affrontements avec les forces de l'ordre. Jugé lundi 28 en comparution immédiatement devant le tribunal de la cité phocéenne, il comparaissait pour un jet de... pot de rillettes en direction des forces du maintien de l'ordre.
Comme le rapporte le journal La Provence, qui révèle l'information, l'individu comparaissait avec deux autres personnes qui avaient également participé avec des affrontements avec la police. Ces derniers étaient jugés pour participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences. Ils étaient porteurs de pierres lors de leur interpellation. Ils ont écopé de 2 et 4 mois de prison ferme et ont été placés sous mandat de dépôt.
Lire aussi - Acte 12 - Eric Drouet appelle à un "soulèvement" par "tous les moyens"
Quant au lanceur de pot de rillettes. "Il a écopé de dix mois de prison, dont six avec sursis, mais le tribunal ne l’a pas placé en détention. Il sera convoqué ultérieurement par le juge d’application des peines", rapporte le quotidien local.
Le ministère de l'Intérieur a dénombré 69.000 "gilets jaunes" dans toute la France pour leur onzième samedi consécutif de manifestation, en baisse par rapport aux 84.000 manifestants recensés la semaine dernière, le seul comptage disponible, contesté acte après acte par les manifestants.
A Paris, où Jérôme Rodrigues, une figure connue du mouvement, a été blessé à l'œil alors qu'il filmait un regroupement de divers cortèges place de la Bastille, les autorités ont comptabilisé 4.000 manifestants, contre 7.000 le 19 janvier.
Voir:
Eric Drouet affirme avoir été approché par Mélenchon et le RN (vidéo)
"Jet de canette" et "bombe artisanale": prison ferme pour deux gilets jaunes
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.